Sa longue floraison colorée et sa culture peu contraignante font du pélargonium (appelé à tort géranium) un grand classique des pots et des jardinières. Seul inconvénient, ses tiges fragiles se cassent au moindre coup de vent. Un triste incident dont on peut néanmoins profiter pour multiplier la plante.
Ce que l'on appelle communément géranium est l'une des plantes les plus adaptées à la culture en pot, où il fleurit avec une rare générosité du printemps à l'automne, avant de mourir de froid à l'arrivée des premiers gels. C'est aussi l'une des plantes les plus mal nommées, puisqu'il s'agit en réalité du pélargonium, le géranium étant une espèce distincte, vivace, couvre-sol et largement rustique. Le pélargonium a la particularité de se former sur des tiges cassantes qui rompent sitôt qu'on les remue un peu trop énergiquement ou que le vent souffle trop fort. Heureusement, les bouts cassés peuvent facilement se bouturer et donner naissance à de nouveaux sujets dont la croissance sera très rapide et source de nouvelles floraisons durant la saison.
Panser les blessés
Récupérez les tiges fraîchement cassées à partir du moment où elles mesurent au moins 10 cm. Au-dessus du point de casse, retaillez la tige au sécateur pour faire une coupe nette et propre, ce qui facilitera l'émission des radicelles.
Habiller la bouture
Coupez toutes les feuilles de la première moitié de la tige afin de limiter l'évaporation, et ne gardez que les 4 à 5 plus petites du sommet. S'il y a des fleurs, coupez-les pour qu'elles n'épuisent pas la bouture.
Mise en terre
Dans un pot rempli de terreau ordinaire mélangé à un tiers de sable, enfoncez toute la partie dénudée de la tige. Inutile d'utiliser des hormones de bouturage car la reprise est vraiment très facile. Tassez légèrement avec les doigts autour de la bouture.
Arrosage
Arrosez le terreau et maintenez-le humide tout au long de l'opération de bouturage. Si tout se passe bien, la reprise va s'opérer en quelques semaines.
« Une terre est vaurien quand en juin elle ne donne rien. »