Jardin

Bouturer les déchets de taille des arbrisseaux

Chaque hiver, comme il est d'usage, Mme D. rabat au ras du sol ses quelques arbrisseaux ornementaux à floraison estivale. À partir des rémanents, elle prépare des rameaux à bouturer.

La plupart des arbrisseaux florissant en été gagnent à être taillés en hiver durant leur période de repos végétatif. L'opération n'est pas indispensable à leur bien-être, mais elle permet de maintenir un port compact tout en favorisant l'apparition de jeunes rameaux très florifères. À défaut, comme cela se passe à l'état naturel, les branches charpentières s'allongent, les tiges basses se dégarnissent, et les floraisons perdent de leur superbe, conférant à la plante un aspect décharné beaucoup moins esthétique.

Les heureux élus

Les arbrisseaux visés sont principalement les sauges arbustives, les gauras, le perovskia, le caryoptéris ou l'anisodontea, que l'on rabat à une vingtaine de centimètres du sol chaque année. Les arbustes à floraison estivale, dont le rabattage annuel (encore une fois non impératif) se fait plus haut, entre cinquante centimètres et un mètre de hauteur, sont également concernés : arbre à papillon, millepertuis, vitex, abelia, lavatère arbustive… Ces tailles sévères engendrent beaucoup de déchets de taille. Dans le lot, Mme D. sélectionne une dizaine de tiges, destinées au bouturage « à bois dormant ».

Du déchet au jeune plant

La préparation est rapide : les rameaux, d'un diamètre d'environ 10 mm, sont raccourcis à quinze centimètres de longueur et effeuillés (s'ils ne sont pas caducs) sur leur partie basse. Puis ils sont plantés à mi-hauteur dans des pots remplis de terreau, placés à l'ombre et à l'abri du vent. Arrosés au moment de la mise en terre, ils le seront à nouveau si les pluies se font rares afin de garder le substrat humide. Le taux de réussite est assez bon et les premières feuilles apparaissent vers le mois d'avril. Les jeunes plants obtenus serviront à regarnir les massifs clairsemés ou seront échangés dans les bourses aux plantes du printemps.

Benoit Charbonneau
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