Multimédia

Ces anecdotes que vous ne connaissiez peut-être pas sur le nom des grandes marques high-tech

Les géants des nouvelles technologies sont entrés dans notre vie quotidienne sans crier gare et se sont, depuis, rendus indispensables. Or, beaucoup doivent une partie de leur succès commercial au nom que leurs créateurs leur ont donné. Mais, au fait, pourquoi s'appellent-ils comme cela ? Retour sur leur histoire…

Apple, Microsoft, Nintendo… Ces marques nous sont aujourd'hui devenues tellement familières qu'on a parfois l'impression de les avoir toujours connues. Certaines, comme Google, ont même donné naissance à des verbes comme « googliser « ou « googler » qui ont récemment fait leur entrée dans le dictionnaire. Mais au fait, de quoi sont inspirés tous ces grands noms de l'univers high-tech ? Gros plan sur quatre icônes des temps modernes…

Apple : l'énigme de la pomme

L'histoire d'Apple restera dans les livres d'économie comme un cas d'étude aux innombrables enseignements. L'entreprise, fondée en 1976 par Steve Jobs et Steve Wozniak, a connu des hauts, beaucoup de hauts, et des bas, très bas, avant de devenir, ces dernières années, la première capitalisation boursière mondiale.
Sous le feu des projecteurs depuis quatre décennies, Apple conserve toujours un mystère de taille : son nom. C'est Steve Jobs qui a retenu la pomme comme symbole de sa création alors que des appellations comme Matrix Electronics ou Executex avaient été évoquées. L'autre père fondateur, Steve Wozniak, a sa petite idée sur ce choix mystérieux : chaque année, Jobs quittait la Californie pendant quelques semaines pour aller travailler dans une ferme appartenant à des amis. La légende raconte qu'il aurait été chargé de la taille des pommiers… Autre piste, Jobs était un fan absolu des Beatles, qui avaient créé la société Apple Corps. En 1989, celle-ci porta d'ailleurs plainte contre son homonyme pour violation de propriété intellectuelle. Steve Jobs n'était alors plus aux commandes d'Apple, qu'il a quitté de 1985 à 1997. Plus prosaïquement, il s'agissait aussi, pour les jeunes patrons d'Apple, d'apparaître en premiers dans l'annuaire… devant la compagnie pionnière de l'époque, Atari.

Microsoft : premier de cordée

L'histoire de Microsoft remonte également au milieu des années 70. À l'époque, l'ordinateur star était l'Altair 8800. Or cette machine était totalement dénuée de système d'exploitation et d'interface logicielle. Bill Gates et Paul Allen ont alors eu l'idée géniale de coder un programme (soft) capable de faire le lien entre le microprocesseur et l'utilisateur.
De manière très terre à terre, les deux informaticiens retinrent alors Micro-Soft, qui s'écrivait, à l'origine, en deux parties. Leur coup de génie aura été d'utiliser cette porte d'entrée pour comprendre comment fonctionnait concrètement un ordinateur afin, par la suite, de proposer le système d'exploitation qui allait révolutionner le monde.

Google : chercheur d'or

La mythologie de la Silicon Valley regorge d'histoires de jeunes étudiants en informatique qui, au fond de leur cave ou de leur garage, ont mis au point un programme ou une machine révolutionnaire. Si, souvent, la réalité est un peu plus prosaïque que la fiction, l'origine de Google correspond bien aux légendes californiennes. C'est dans leur petite chambre universitaire que Larry Page et Sergey Brin codent leur moteur de recherche. Nous sommes en 1995 et le nom du projet s'appelle alors Backrub, littéralement « massage du dos », en référence aux backlinks et autres hyperliens qui structurent la Toile. Quelques années plus tard, le terme Google est finalement retenu. Il vient de « googol » qui désigne le nombre 10 à la puissance 100, soit un « 1 » suivi de 100 zéros, pour résumer sobrement la mission que s'est donnée le moteur : indexer les milliards d'informations que recèle internet. Google renvoie également au mot anglais « goggle », qui signifie jumelle. Efficace.

Nintendo : l'empire des cartes

L'origine de la marque Nintendo est, elle aussi, obscure. L'entreprise est créée à la fin du XIXe siècle par un certain Fusajiro Yamauchi. À l'époque, ce petit atelier fabriquait des Hanafuda, des cartes à jouer traditionnelles japonaises. L'appellation exacte de la société était Nintendo Koppai qui proviendrait de l'expression nippone « un o ten ni makaseru », signifiant littéralement « laissons la chance au ciel ». Pour un jeu de cartes, l'image est poétique. Le suffixe « d »" était souvent ajouté aux noms des entreprises pour leur donner une dimension plus prestigieuse. Une autre explication voudrait que le préfixe « nin » vienne de « ninkyo » qui signifie « galanterie », une valeur cardinale des Yakuza, les mafieux japonais… autrefois très friands de jeu de cartes. En 1963, le futur géant du jeu vidéo tranche pour Nintendo CO. Ltd, sans réellement lever le voile sur les origines du terme.

Multimédia

Shinobi : Art of Vengeance, le poids de la légende

Quatorze ans après avoir marqué durablement les esprits avec son action frénétique, Shinobi revient sur le devant de la scène vidéoludique, orchestré cette fois par Lizardcube et SEGA. Le titre, tout en s'inscrivant dans la lignée...
Lire la suite
Shinobi : Art of Vengeance, le poids de la légende
Multimédia

Immersion totale, la DJI Osmo 360 voit tout

Avec l'Osmo 360, DJI, connu pour ses drones, signe son entrée dans le monde des caméras immersives et défie les ténors du secteur avec un modèle polyvalent, ambitieux et résolument haut de gamme.
Lire la suite
Immersion totale, la DJI Osmo 360 voit tout
Multimédia

L'ONU monte au front contre les dérives technologiques de l'intelligence artific...

Deepfakes, algorithmes manipulateurs, surveillance de masse : face à l'accélération incontrôlée de l'IA, l'Organisation des Nations unies se dote pour la première fois d'un groupe d'experts scientifiques sur le modèle du Giec. Une...
Lire la suite
L'ONU monte au front contre les dérives technologiques de l'intelligence artificielle