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DJI Mavic 3, le retour du roi

Au fil des années, DJI s'est offert un règne sans partage sur le domaine des drones. Pour conserver son trône, le constructeur chinois lance dans la mêlée le Mavic 3, quintessence du savoir-faire accumulé par DJI depuis une décennie.

Le secteur des drones confirme sa scission. D'un côté, certains de ses représentants, comme le Français Parrot, se spécialisent dans le marché des professionnels, d'autres, portés par DJI, visent un public plus large mais exigeant. Le fabricant chinois règne sans partage sur la seconde catégorie d'aéronefs et fait, à chacune de ses sorties, l'étalage brillant de son savoir-faire unique. Le Mini 3 Pro était bluffant, le Mavic 3 repousse encore le niveau d'exigence. Cette nouvelle génération intègre en effet un nombre important d'améliorations aussi bien du côté de la maniabilité, de l'accessibilité, du pilotage et de la qualité des prises de vues, en photo comme en vidéo. En position de transport, le Mavic 3 est un aéronef compact mesurant 221 x 96,3 x 90,3 mm plié et pesant, batterie incluse, 895 g. L'envergure de 389 mm reste contenue une foi l'engin déplié. La mise en marche est immédiate et la prise en main excessivement intuitive. C'est d'ailleurs là la grande force des produits DJI. Ces concentrés de technologie ont un fonctionnement accessible. L'association avec l'application maison DJI Fly est rapide.

Le merveilleux fou volant

Quelques tutoriels aiguillent sur les réglages à sélectionner en fonction de ses besoins et objectifs de prise de vue. Les modes automatiques sont nombreux et rassureront les débutants, tandis que la myriade de paramètres disponibles comblera les utilisateurs les plus pointilleux. Les dernières mises à jour de DJI Fly intègrent l'ActiveTrack 5.0 (suivi bluffant d'un sujet en mouvement), les modes intelligents MasterShots (modes de vol automatisés) et le protocole QuickTransfer utilisant le wifi 6 pour une sauvegarde rapide des photos et vidéos sur le smartphone. Huit capteurs optiques assurent que le drone évite tous les obstacles qu'il repère à 200 m. Sauf gros imprévu, le Mavic 3 retournera toujours sain et sauf à sa base. DJI a optimisé les phases de décollage et d'atterrissage, sachant que le vent est encore mieux pris en compte.
Côté prise de vue, le Mavic 3 adopte un capteur 4/3 qui n'a pas d'équivalent actuellement sur le marché. Le rendu est époustouflant. En vidéo, on peut compter sur une définition 5,1K 50 i/s ou 4K 120 i/s. Agile, précis, parfait photographe et vidéaste, disposant d'une autonomie d'environ 40 minutes en vol, le Mavic 3 ne brade pas ses bonnes qualités : le ticket d'entrée est à 2 629 €. Le prix de l'excellence.

City Presse
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