La Gamescom 2025 balancée entre nouvelles dynamiques et vieux fantômes - Minizap Annecy
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La Gamescom 2025 balancée entre nouvelles dynamiques et vieux fantômes

Jeux phares, nouvelles voix et débats brûlants : à Cologne, la Gamescom 2025 n'a pas seulement dévoilé les prochains hits, mais pris le pouls d'un secteur en pleine remise en question, entre avancées technologiques et bouleversements sociaux.

Chaque été, la Gamescom transforme Cologne en capitale mondiale du jeu vidéo. Avec ses halls interminables, ses foules bigarrées et ses projections toujours plus spectaculaires, le salon allemand s'est imposé comme le théâtre des grandes annonces et des rendez-vous immanquables pour l'industrie. À l'image de l'Opening Night Live pilotée par Geoff Keighley, désormais figure tutélaire du spectacle vidéoludique, le ton a vite été donné. Annonces rangées en rafales, licences mythiques, surprises indés et retours de franchises disparues : cette Gamescom a tenu ses promesses.

Des annonces alléchantes

Les mastodontes de l'industrie sont venus verrouiller les agendas avec des dates et des promesses calibrées. À commencer par Call of Duty: Black Ops 7, nouvelle itération de la franchise la plus rentable de la décennie, qui mise cette fois sur une campagne coopérative et un mode « Zombies » repensé, en plus d'une sortie simultanée sur consoles et PC le 14 novembre prochain, dans le giron du Game Pass. Resident Evil Requiem, attendu pour le 27 février 2026, capitalise sur la forme olympique de Capcom en promettant un survival horror high-tech où les frontières entre horreur atmosphérique et action débridée s'estompent encore un peu plus. Le calendrier s'est également étoffé du très surveillé Ghost of Yotei, d'un nouveau LEGO Batman installé en open world et dopé à la nostalgie DC, ainsi que du retour incandescent de Ninja Gaiden 4, prévu le 21 octobre, fer de lance d'une génération avide de défis techniques.

Retours des légendes

L'année s'annonce aussi comme celle des renaissances et des suites hautement attendues, qui viennent attiser la ferveur des communautés les plus fidèles. Hollow Knight : Silksong, ovni devenu mythique par sa non-sortie perpétuelle, fait enfin une apparition remarquée, avec une démo jouable sur le salon et une fenêtre de sortie garantie pour 2025. On retrouve dans la même veine la résurrection de licences culte, de Vampire : The Masquerade – Bloodlines 2 à Silent Hill f, sans oublier Onimusha : Way of the Sword et la suite de Black Myth. Derrière ces noms, un âge d'or que l'industrie du jeu vidéo ne cesse de convoquer ces dernières années.

Le retour en force des jeux indé

Au-delà du bal des blockbusters et des franchises ressuscitées, la Gamescom 2025 a réservé sa place aux curiosités et aux pépites venues du paysage AA et indépendant. Routine, jeu d'horreur en apesanteur attendu pour la fin d'année, s'est assuré une exposition de choix grâce à l'appui du Game Pass, pendant que Cronos: The New Dawn, signé par Bloober Team, promet quelques sueurs froides. Le segment a aussi vu naître des projets plus singuliers, comme Zero Parades, premier jeu post-Disco Elysium d'un studio vénéré depuis cette première sortie devenue culte, ou Death by Scrolling, le pixel-art foutraque de Ron Gilbert, qui n'a pas totalement convaincu sur scène. On note enfin l'abondance de rogue-lites, de jeux d'action à la marge et d'expérimentations originales révélés au Future Games Show.

La grande introspection

Mais la Gamescom ne se résume pas à une simple vitrine de nouveautés : elle s'affirme chaque année un peu plus comme lieu de réflexion et d'ébullition où l'industrie vient prendre le pouls de son époque. L'édition 2025 a concentré discours et débats autour des bouleversements en cours, à commencer par la montée en puissance de l'intelligence artificielle, désormais omniprésente dans la conception des personnages, la génération automatique de mondes et la personnalisation des expériences. Les tables rondes ont aussi fait la part belle aux questions sociales, de l'inclusion dans les studios à la place accrue du handicap sur la scène e-sportive, ainsi qu'aux problématiques économiques, alors que les licenciements font rage au gré des regroupements et des rachats.

City Presse
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© Gamesom
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