Bantam Lyons + Venin Carmin

Marchant sur les pas de Joy Division ou d’Interpol, Bantam Lyons se forme en 2013 à Brest, pour composer une musique aux réminiscences pop mélancolique 80’s, entre noise, cold-wave, dream-pop ou post-punk. Après deux EP, le groupe sort un premier album qui prend aux tripes et qui les conduit sur les routes de France et d’Europe. C’est vraiment sur scène que les Brestois mettent tout le monde d’accord et que les réminiscences post-punk se font plus évidentes.
Groupe au live incandescent, brut, organique, chargé d’électricité et de frénésie collective, ils font basculer leur public dans leur pop distordue et épileptique. On peut entendre le fantôme de Ian Curtis mais aussi des échos de Sonic Youth et des plus contemporains Motorama. C’est direct et sans fard, à la fois plein de hargne et de mélancolie. La rythmique est monstrueuse, les guitares aiguisées et la voix toujours aussi grave est parfaite.

Si Eve avait porté du léopard et embrassé le serpent sur la bouche, si Lilith avait porté du rose, si Adam avait crée H.A.L. à partir des entrailles d’une chauve-souris, si le Joker s’était réincarné en Revox, si le vice avait un goût de réglisse et l’amour la fraîcheur d’un Martini on the rocks, la new wave s’appellerait Venin Carmin.