L'oya est un accessoire d'arrosage traditionnel très en vogue, servant à diffuser l'eau dans le sol et à faire des économies d'arrosage. On peut bricoler soi-même ce système à partir de simples pots.
« Oya » ou « olla » est un terme qui désigne une cuve d'eau fabriquée en terre cuite non vernissée, destinée à diffuser l'eau d'arrosage. Enterrée dans le sol, on y verse, par une ouverture accessible en surface, l'équivalent de sa capacité en eau. Elle diffuse ensuite lentement, par capillarité à travers ses parois, cette eau dans le sol environnant. Cette technique très ancienne, que l'on utilise encore aux quatre coins du monde paysan traditionnel, n'a pas son pareil pour réguler et espacer les opérations d'arrosage. De plus, elle concentre l'apport d'eau en sous-sol, ce qui limite son évaporation mais aussi le développement des adventices en surface. Avec quelques précautions, il est tout à fait possible d'utiliser de simples pots en argile en guise d'oya.
Le trou

Sélectionnez un pot en terre cuite lambda, de 3 à 15 litres de contenance selon les besoins de la plante. Au pied de celle-ci, de préférence avant la plantation, faites un trou un peu plus grand que la taille du pot. Placez celui-ci dans le trou de sorte que sa partie supérieure dépasse de trois à quatre centimètres du sol.
Les réglages

Avec un niveau à bulle, vérifiez l'aplomb du pot puis bouchez le trou d'évacuation d'eau situé au fond avec un bouchon en liège.
Le rebouchage

Comblez les vides autour du pot avec de la terre excavée ou du terreau. Tassez bien de manière à ce que le pot ne bouge pas par la suite.
L'arrosage et le paillage

Remplissez entièrement le pot d'eau. Couvrez-le avec une soucoupe de dimensions adaptées en guise de couvercle. Paillez généreusement le pied de la plante en incluant l'oya. À chaque arrosage procédez de la sorte.
"Quand juillet commencera, ta faux tu affûteras."