Jardin

Mon romarin est-il mort de froid ?

Cet hiver, mon romarin est mort alors qu'il n'a pas fait si froid que cela. À quoi cela est-il dû ?

Chameau parmi les chameaux, le romarin (Rosmarinus officinalis) est un arbuste taillé pour résister aux sécheresses les plus pesantes. Il est parfaitement à son aise dans son aire de répartition initiale des bords de la Méditerranée, où il s'accommode sans mal du manque d'eau et de la chaleur pendant plusieurs semaines. Ceci est notamment rendu possible grâce à un système racinaire performant et des feuilles dont les bords enroulés sur eux-mêmes limitent la surface d'évapotranspiration. Habitué des sols pauvres et caillouteux, hyper drainants, c'est un frugal qui se satisfait des terres incultes.

Trop c'est trop

Mais ses capacités de résistance font aussi sa faiblesse lorsqu'il n'est plus exposé à des conditions de culture normales. Lorsque ce grand ascète, habitué des longues périodes de jeûne se retrouve loin de sa terre natale, dans une terre riche, humifère et humide, il n'est pas à son aise. Certes, ainsi gavé, sa croissance s'accélère, mais il vieillit mal et se dégarnit rapidement du pied. La situation devient carrément catastrophique lorsqu'il est trop arrosé durant l'été, car il est très sensible au Phytophthora, un champignon qui provoque le pourrissement du pied et la mort rapide.

Funeste humidité

Ceci étant dit, il est probable que votre romarin ait plutôt subi les outrages de l'hiver. En effet, comme la plupart des plantes rustiques méditerranéennes, le romarin ne supporte pas l'humidité stagnante et froide des sols mal drainés. Elle provoque une chute de la rusticité, et le romarin qui est pourtant capable, selon les variétés, d'endurer des températures de -8 °C à -15 °C dans son milieu d'origine, peut se trouver tué par un simple gel si le sol est trop mouillé. Voilà pourquoi il est important de planter le romarin dans un sol drainant, rendu volontairement caillouteux et peu enrichi, voire si nécessaire, de le placer sur une petite butte, qui va permettre l'écoulement de l'eau de pluie.

Benoit Charbonneau
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Des têtes de dragon dans le jardin

Également appelé mélisse turque ou thé des jardins, le dracocéphale de Moldavie (Dracocephalum moldavicum) est une plante annuelle qui fleurit de juillet à septembre en longues hampes florales au bleu intense. Dégageant une agréab...
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Jardin

Placer un regard dans un massif de bambou

M. B. a installé un regard contenant le programmateur et les électrovannes de son système d'arrosage intégré en bordure d'un massif de bambou. C'était compter sans la poussée dévastatrice des rhizomes. Erreur fatale !
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Jardin

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Avec le mois d'avril revient le temps des tontes, mais aussi celui des tombereaux d'herbe coupée hautement fermentescibles. S'il paraît évident qu'il faut s'efforcer de valoriser cette ressource au sein même du jardin plutôt que d...
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