100 % récup (ou presque), cette création décorative pourrait également trouver de quoi occuper les enfants de votre entourage lors d'une sortie à la plage ! Ce mobile ou carillon en coquillages nécessite une bonne dizaine de coquilles arrondies type Saint-Jacques, mais aussi pointues ou en spirale pour varier les effets. Assurez-vous seulement qu'ils soient bien libres de tout occupant avant de les ramasser… Quant au support, vous pouvez également miser sur la récup avec un morceau de bois flotté.
Le perçage
À l'aide d'une perceuse équipée d'une mèche fine ou d'un foret à céramique, percez vos coquillages, placés contre une table ou un établi. Réglez sur la puissance minimale : il faut y aller en douceur ! On peut aussi procéder sans perceuse, armé d'un poinçon et de patience. Cette méthode est notamment préconisée pour les coquillages fins.
Le nettoyage
Les coquillages peuvent conserver une odeur d'algue déplaisante. Passez-les d'abord sous l'eau tiède, puis frottez-les à la brosse à dents et au dentifrice avant de les rincer à l'eau froide et de les laisser sécher à l'air libre.
La préparation du support
Assurez-vous d'abord que le bois flotté n'est pas squatté par des insectes ou parasites. Procédez ensuite à un rinçage à l'eau courante, puis frottez délicatement à la brosse pour enlever toute trace de saleté. Le support peut alors être percé avec un foret à bois pour glisser les ficelles, à moins que l'on préfère simplement les accrocher autour.
L'accrochage
Prévoyez plusieurs morceaux de ficelle de la longueur désirée. Glissez-y les coquillages en les espaçant et sécurisez-les avec un nœud bloquant. Terminez par un tube à carillon (acheté en mercerie ou magasin de loisirs créatifs) si vous souhaitez que votre mobile tinte avec le vent. Ne reste qu'à fixer chaque ficelle sur le morceau de bois flotté, et votre déco est prête à être accrochée !
« Chaque coquillage incrusté dans la grotte où nous nous aimâmes a sa particularité. » Paul Verlaine
ou
« Un coquillage est une petite chose, mais je peux la démesurer en la replaçant où je la trouve, posée sur l'étendue du sable. » Francis Ponge