F1 25 s'inscrit dans la continuité directe de ses prédécesseurs, sans révolutionner la formule établie par Codemasters depuis plusieurs années, mais en opérant des ajustements ciblés qui donnent du souffle à une licence parfois accusée de tourner en rond. Le retour du mode scénarisé « Point de Rupture », avec son casting désormais familier et la possibilité de vivre l'histoire du point de vue de deux pilotes différents, redonne un peu de vie au paddock virtuel, même si l'écriture reste calibrée pour le grand public. Le véritable virage de cette édition se situe dans le mode Carrière, désormais plus dense et immersif grâce à un système de planification élargi et à un arbre de compétences qui renforce l'aspect gestionnaire du propriétaire d'écurie. En revanche, côté gameplay pur, le moteur EGO commence à montrer ses limites : les sensations de conduite, bien que toujours accessibles et crédibles, manquent d'évolutions notables, et l'IA continue de souffrir d'incohérences en course. Graphiquement, le jeu reste soigné, avec une modélisation fidèle des circuits et des pilotes, mais l'absence de véritables avancées visuelles pèse face aux standards actuels. F1 25 fait donc le choix de l'optimisation plutôt que de l'innovation, une stratégie qui satisfera les nouveaux venus, mais risque de laisser les vétérans sur leur faim.
F1 25, PC, PS5, Xbox Series, 60 €