En février dernier, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) avait alerté sur la présence de substances toxiques présentes dans les couches pour bébés. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait alors astreint les marques et les fabricants à respecter certains engagements. Quelques mois plus tard, on fait le point.
Des consignes globalement respectées
Afin de garantir la sécurité des couches pour bébés, les professionnels du secteur s'étaient vus, le 8 février 2019, contraints de procéder à l'élimination des substances allergisantes (notamment dans les parfums) sous trois mois, d'informer, sous six mois, les consommateurs sur la composition des produits (sur internet et sur les étiquettes), mais aussi de réaliser, dans un délai de cinq mois, un diagnostic des approvisionnements en matières premières et des procédés de fabrication afin d'identifier les sources possibles de contamination.
En septembre dernier, la DGCCRF a procédé aux premières constatations en étudiant de près les rapports fournis par les marques. Résultat, la plupart d'entre elles semblent avoir respecté les consignes données et la direction de la concurrence a pu identifier que les sources de contamination étaient surtout issues des matières premières plutôt que des procédés ou de l'environnement de fabrication. Cela va permettre de mettre en place des actions correctives auprès des fournisseurs, en substituant certaines matières premières.
Autre bonne nouvelle : la totalité des sites dédiés aux différentes références de couches pour bébés affichent désormais leur composition.