S'il est plutôt bien ancré qu'il est interdit de prendre le volant après avoir trop bu ou consommé des stupéfiants, on sait moins que les médicaments aussi peuvent être très dangereux lorsqu'on conduit. Sur la route, de nombreux accidents sont engendrés par une méconnaissance des effets secondaires de certains produits.
4 % des accidents liés aux médicaments
Selon l'Observatoire interministériel de la sécurité routière, entre 3 et 4 % des accidents de la route sont liés à la prise de certains médicaments incompatibles avec la conduite. Ainsi, il existe bon nombre de traitements dont les effets secondaires sont sournois, discrets et très dangereux : somnolence, troubles visuels et auditifs, baisse de la vigilance et des réflexes…
C'est pourquoi, si vous prenez des médicaments, repérez les niveaux d'alerte sur la boîte : niveau 1, risque plutôt faible qui dépend de la sensibilité de l'individu ; niveau 2, le risque est important et nécessite la consultation d'un médecin ; niveau 3, la conduite est strictement déconseillée et l'avis d'un professionnel est nécessaire avant de reprendre le volant. Les produits les plus à risque (niveaux 2 et 3) sont généralement des anxiolytiques, des hypnotiques, des antiépileptiques et des antidépresseurs.




