Chaque année, en France, 225 000 nouveaux cas d'Alzheimer sont diagnostiqués, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Évoluant malheureusement de manière silencieuse pendant 10 à 20 ans avant que les premiers symptômes n'apparaissent chez le patient, cette maladie est déjà bien souvent à un stade avancé quand le diagnostic finit par tomber. Pour tenter de la détecter plus précocement, des chercheurs Britanniques des universités de Bath et de Bristol ont élaboré il y a un mois un test cérébral baptisé « Fastball », et l'ont mis au banc d'essai avec plusieurs dizaines de patients, souffrant ou non de troubles cognitifs légers. Tous ont regardé une suite d'images, dont certaines ont été projetées à plusieurs reprises. Or, en seulement trois minutes, l'électroencéphalogramme, dont l'objectif est d'explorer l'activité électrique de notre cerveau, a réussi à identifier les signes d'altération de la mémoire chez certains sujets. Totalement indolore, ce dispositif pourrait, à l'avenir, être utilisé comme un outil complémentaire aux bilans sanguins et autres imageries médicales afin de déceler les premiers marqueurs de déclin cognitif, avant même l'apparition de symptômes.


