Culture
THEATRE JEAN-VILAR / C’ETAIT UN SAMEDI
DANS LE SILLAGE DE GUERRE DES PAYSAGES, IRÈNE BONNAUD FAIT DE LA GRÈCE L’OMBRE PORTÉE DE NOTRE HISTOIRE / FESTIVAL SENS INTERDITS.
C’était un samedi, en 1944, dans la ville grecque d’Ioannina. L’une des plus anciennes communautés juives du continent européen – ni ashkénaze, ni séfarade, mais « romaniote » – fut massivement déportée par la Wehrmacht dans le camp d’Auschwitz. Dans le sillage de Guerre des paysages, Irène Bonnaud fait de la Grèce l’ombre portée de notre histoire. À la croisée du documentaire, de la musique et de la littérature, ce théâtre de la mémoire puise dans les traditions musicales de l’Épire, comme dans les témoignages des rescapés pour exhumer les rêves enfouis dans le passé et conjurer les cauchemars des vivants. C’était un samedi donne à entendre la voix des quelques rares survivantes et survivants déportés. Il nous plonge également dans le souvenir mélancolique d’un monde pratiquement disparu, et la beauté de ses élégies.
Lieu
92 avenue du professeur Tixier
38300 Bourgoin-Jallieu
Tarif
Plein tarif : de 10 à 20 €.