Tout comme l'acupuncture, la pharmacopée ou encore le massage Tui Na, la diététique est l'une des branches de la médecine traditionnelle chinoise. Née il y a plus de 2 000 ans, cette dernière se base sur une vision de la vie et de l'univers qui regroupe deux entités : le yin et le yang. Une conception qui s'applique aussi à l'alimentation et qui permettrait d'harmoniser à l'intérieur de soi les forces vitales pour influencer son propre bien-être. Explications…
Un classement précis des aliments
Pas facile de tout comprendre à la diététique chinoise lorsqu'on est néophyte en la matière ! Pour faire simple, ici, on classe les aliments selon leur nature « neutre », « tiède », « chaude », « fraîche » ou « froide ». Cette classification reflète en fait l'effet généré par l'aliment dans l'organisme.
Ainsi, la nature d'un aliment peut être hyper-yin (froide), yin (fraîche), neutre, yang (tiède) ou hyper-yang (chaude). Les deux premières catégories regroupent, par exemple, les légumes verts, les légumes racines et les tubercules, mais aussi le lait, les œufs ou les coquillages. Les aliments hyper-yang et yang, qui réchauffent le corps et le tonifient, sont le gibier et la viande en général, les poissons gras ou les crevettes. Le beurre, le chocolat, le café, le sucre ou l'alcool font partie, eux, de la catégorie tiède. Enfin, les aliments neutres permettraient d'équilibrer et de stabiliser l'énergie. Ici, il s'agit de la plupart des céréales et des légumineuses.