Chaque année, différentes enquêtes, plus ou moins fiables, prennent le pouls du marché de l'emploi afin d'aiguiller les étudiants vers les professions qui offrent le plus de perspectives. En voici un exemple avec un sondage de Qapa.fr.
Si Pôle emploi publie chaque printemps son enquête Besoins en main-d'œuvre afin d'évaluer le niveau de dynamisme de l'économie et du marché du travail, d'autres acteurs, privés cette fois, proposent leurs propres chiffres. C'est notamment le cas de Qapa.fr, une agence d'intérim en ligne. À partir de l'analyse de plus de 450 000 offres d'emploi déposées sur le site, toutes fonctions confondues, la plateforme a dressé un panorama des métiers qui embauchent le plus et de ceux qui mènent tout droit au chômage.
Il fait bon être manutentionnaire
À l'heure du bilan, il ressort de cette enquête que les profils les plus plébiscités changent du tout au tout d'une année sur l'autre. En 2019, les grands gagnants des professions qui recrutent le plus sont, en numéro 1, le poste de manutentionnaire, suivi de celui de commercial, de chauffeur livreur, de comptable et de technicien dans l'industrie, sachant que les deux têtes de liste étaient carrément absents du top 5 en 2018 et 2017.
Et, quitte à mettre toutes les chances de votre côté, sachez que c'est en Île-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Occitanie, en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, en Bourgogne-Franche Comté et en Bretagne que les embauches sont les plus nombreuses.
Des jobs boudés
À l'inverse, certaines professions offrent beaucoup moins de perspectives aux jeunes diplômés. Pour la seconde année consécutive, c'est le métier de journaliste qui fait l'objet du moins grand nombre d'annonces d'emploi. Les psychologues, les employés de banque, les caissiers et les secrétaires administratives sont également peu recherchés par les employeurs. Un classement à relativiser puisque Qapa.fr est d'abord spécialisé dans l'intérim, alors que ces professions s'y prêtent peu, ce qui peut expliquer le faible nombre d'offres.
Zoom sur les candidats
L'enquête publiée par Qapa.fr s'attarde également sur le type d'emploi recherché par les jeunes bacheliers. Et, sans surprise, c'est le salaire qui représente la première motivation au moment de choisir une entreprise (36 %), devant l'ambiance (30 %) et les horaires de travail (21 %). La promotion interne (9 %) ou les perspectives de formation (4 %) ne rentrent en revanche quasiment pas en ligne de compte.
Alors que les jeunes diplômés passant par cette plateforme signent surtout des contrats d'intérim (54 %) et des CCD (34 %), plutôt que des CDI (22 %), les sondés visent une certaine stabilité. Au moment d'évoquer leurs aspirations, 36 % des bacheliers interrogés souhaitent ainsi passer cinq ans ou plus dans la même entreprise, contre 33 % qui visent trois à cinq ans et 31 % moins de deux ans.
