Hiverner les pélargoniums
D'un côté, la très faible rusticité des pélargoniums exige qu'on leur fasse passer l'hiver à l'abri du froid. De l'autre, leur extrême robustesse permet de les retailler sévèrement et de les stocker en grand nombre. Un partout, balle au centre !
Les pélargoniums – appelés à tort géraniums – craignent la plus humble des températures négatives. En dehors des zones littorales, on ne peut donc les cultiver en pleine terre qu'en guise de plante annuelle. Cela dit, il est assez facile de les déterrer pour les rentrer à l'abri, comme on le fait avec les plantes en pot. Cet hivernage « hors-sol », permet de conserver les souches d'une année sur l'autre. En effet, durant leur repos végétatif, les pélargoniums survivent à des tailles drastiques qui facilitent le stockage dans un espace restreint, et ce, même dans des conditions spartiates. Bien que cette méthode puisse paraître brutale, elle est très bien supportée et permet de garder de très nombreux pieds en sommeil, jusqu'au repiquage en terre du printemps suivant.
Taillez en haut…
Coupez toutes les tiges à cinq centimètres du sol, qu'elles soient en pot ou en pleine terre. Éliminez soigneusement toutes les feuilles, mortes ou vivantes, pour éviter les risques de pourrissement durant la période de stockage.
Et taillez en bas
Déterrez délicatement les plants et nettoyez-les de toute leur terre. Taillez les racines à la même longueur que les tiges, soit environ 5 centimètres, sans crainte de les abîmer.
Stockez sans remords
Repiquez les plants dans une grande jardinière remplie de terreau, en les espaçant de seulement quelques centimètres. Tassez légèrement et arrosez généreusement.
Gardez au frais
Placez la jardinière dans un local hors gel, aéré, sombre et frais (5° à 10 °C) : garage ou cave. Arrosez légèrement une fois par mois sans apporter engrais jusqu'au printemps.
«Le plus bel hiver du monde ne peut donner que le froid qu'il a ! »Pierre Dac
ou
« Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges. » Khalil Gibran
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