Comme tous les arbustes à feuillage persistant, l'oranger du Mexique gagne à être planté à la fin de l'été, quand la terre est encore chaude et que les pluies d'automne ne vont pas tarder à s'intensifier.
Si l'oranger du Mexique (Choisya ternata) est bien originaire d'Amérique centrale, ne comptez pas sur lui pour vous donner des oranges. En effet, il n'a avec les agrumes qu'un point commun ténu, celui de faire partie de la famille des rutacées. En revanche, il est vrai que ses petites fleurs blanches, qui apparaissent au printemps puis qui remontent timidement à l'automne, ont le parfum sucré de l'orange. Il fait partie de ces arbustes rustiques (-12 °C) de climat méditerranéen qui résistent assez bien à la chaleur et à la sécheresse. On le plante en sujet isolé ou pour former des haies moyennes culminant à 150 cm. Installez-le de préférence en début d'automne, lorsque la terre, qui ne s'est pas encore trop refroidie, permet un développement immédiat de nouvelles radicelles. Ce pré-enracinement d'automne permettra un développement général plus rapide au printemps suivant, ce qui fait presque gagner un an de végétation.
Le trempage
Remplissez un grand seau d'eau dans lequel vous plongerez l'oranger du Mexique avec son pot, afin de le réhydrater, le temps de creuser le trou.
Le substrat
Préparez un substrat de plantation composé aux trois tiers de terreau, de terre de jardin et d'un agrégat drainant (gravier ou pouzzolane) pour remplir le trou de plantation.
La mise en place
Lorsque la plante est réhydratée, sortez-la de son pot, placez-la dans le trou, rebouchez avec le substrat puis tassez bien autour de la motte.
La conque et le paillis
Avec l'excès de terre, formez autour du pied une large conque que vous remplirez avec de l'eau. Épandez-y ensuite une épaisse couche de paillage organique qui préservera la motte du gel durant l'hiver.
« Octobre emmitouflé annonce décembre ensoleillé. »