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Après de nombreuses péripéties, le feuilleton Twitter touche à sa fin

Le feuilleton du rachat de Twitter par Elon Musk n'en finit plus de surprendre. En avril dernier, le fantasque entrepreneur avait décidé, sur un coup de tête, de racheter le célèbre réseau social, avant de se rétracter. Les responsables de l'oiseau bleu avaient alors porté l'affaire en justice pour forcer ce rachat… que vient finalement de confirmer Musk à quelques semaines d'un procès qui s'annonçait rocambolesque.

L'histoire mouvementée du rachat de Twitter par Elon Musk a toutes les chances d'être adaptée en série Netflix, Amazon Prime ou HBO. En avril dernier, la nouvelle avait résonné comme une bombe planétaire. Le réseau social, d'abord réticent, acceptait l'offre rocambolesque de rachat émise par Elon Musk.
À la stupeur générale, l'homme le plus riche du monde, à la tête de Tesla et de SpaceX, avait proposé aux actionnaires de l'oiseau bleu de racheter leurs parts au prix de 54,20 $ par action. Sans doute conscient qu'il s'était lancé un peu vite dans un rachat qui allait lui coûter la modique somme de 44 milliards de dollars, le fantasque entrepreneur a rapidement tenté de faire capoter le deal. Musk reprochait à Twitter de mentir sciemment sur le nombre de ses membres fictifs. Les responsables du réseau, Parag Agrawal en tête (le PDG), ont jugé cette position intenable et porté l'affaire en justice afin d'obliger Musk à aller jusqu'au bout de sa démarche. Le procès devait initialement débuter le 28 octobre prochain. Entre-temps, l'ancien employé de Twitter, Peter Zakato, devenu lanceur d'alerte, portait également en justice un dossier de 84 pages étrillant lourdement le réseau social, l'accusant tour à tour de connivence avec les services de renseignements américains, de reposer sur une infrastructure informatique vétuste ayant « dix ans de retard » et d'être dirigé par des personnes « qui n'ont pas la compétence pour comprendre l'ampleur des problèmes ».

Musk confirme le rachat pour éviter le procès

Au même moment, la plateforme révélait des résultats financiers pour le premier semestre 2022 inquiétants. Malgré ses 238 millions d'utilisateurs à travers le monde, en hausse de 16 % par rapport à 2021, et un chiffre d'affaires de 5 milliards de dollars, Twitter perd de l'argent. Le trou au premier semestre s'élève à 270 millions de dollars. Malgré toutes ces péripéties, les spécialistes des questions relatives au droit des entreprises américaines restent pourtant unanimes : la probabilité pour que la justice donne raison au réseau social demeure très élevée. Soit le juge décidera purement et simplement de forcer le rachat, soit il infligera de lourdes amendes à Musk, dans une fourchette comprise entre 5 et 10 milliards de dollars. Conscient que le dénouement lui serait défavorable, le patron de Space X, une nouvelle fois à la surprise générale, a envoyé, début octobre, une seconde lettre aux actionnaires de Twitter, confirmant cette fois-ci la transaction au prix initialement prévu ! Mais tout n'est bien sûr pas si simple. Musk conditionne l'opération à sa capacité à le financer. Et c'est de là que les péripéties pourraient une nouvelle fois surgir. Certes, Elon Musk est l'homme le plus riche du monde avec une fortune estimée par Forbes à 247 milliards de dollars, mais le patron de Tesla a peu de liquidités et devra, pour verser les 44 milliards de dollars, emprunter ou vendre des actions Tesla dont le cours a décroché ces derniers mois. Annoncer la poursuite du rachat pourrait être un moyen pour le milliardaire de gagner du temps et tenter d'annuler le procès. La juge Kathaleen McCormick n'est pas dupe. La procédure est certes suspendue, mais si aucun accord n'est trouvé avant le 28 octobre, le jugement aura bien lieu. « La procédure est suspendue jusqu'au 28 octobre 2022 à 17 heures, pour permettre aux parties de conclure la transaction. Si elle n'est pas conclue [alors], les parties devront me contacter par e-mail pour obtenir les dates d'un procès en novembre », a expliqué la juge en charge du dossier. De nouveaux rebondissements sont encore à prévoir…

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