ChatGPT en Bourse, OpenAI vise une valorisation record à plus de mille milliards de dollars - Minizap Chambery
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ChatGPT en Bourse, OpenAI vise une valorisation record à plus de mille milliards de dollars

L'entreprise derrière ChatGPT prépare une introduction en Bourse qui pourrait la valoriser à 1 000 milliards de dollars, un record absolu dans l'industrie tech.

OpenAI, la start-up californienne qui a bouleversé le monde avec ChatGPT, pose désormais les jalons d'une entrée en Bourse historique. L'entreprise fondée par Sam Altman prépare en effet le dépôt d'un dossier auprès des autorités boursières américaines, visant une introduction effective qui pourrait intervenir en 2027. La valorisation visée fait tourner les têtes : jusqu'à 1 000 milliards de dollars, soit davantage que la capitalisation boursière actuelle de Tesla ou de Meta. Cette IPO (entrée en Bourse) titanesque permettrait à OpenAI de lever au minimum 60 milliards de dollars, une somme qui témoigne de l'appétit vorace en capitaux des géants de l'intelligence artificielle.

Des performances financières paradoxales

Les résultats financiers d'OpenAI justifient en partie ces ambitions démesurées. Au premier semestre 2025, l'entreprise a engrangé 4,3 milliards de dollars de revenus, soit une hausse de 16 % sur un an. Les projections internes tablent sur un revenu annualisé de 20 milliards de dollars d'ici la fin de l'année, porté essentiellement par l'abonnement ChatGPT Plus et les contrats d'entreprise. Mais derrière ces chiffres séduisants se cache une réalité moins reluisante : les pertes s'accumulent. Le développement et l'entraînement des modèles d'IA engloutissent des ressources considérables, et la facture énergétique des serveurs s'envole au rythme de la croissance.

Une restructuration stratégique

Pour préparer cette entrée en Bourse, OpenAI a opéré une transformation radicale de sa structure juridique. L'organisation à but non lucratif qui caractérisait initialement l'entreprise a cédé la place à une société à but lucratif de type « public benefit corporation ». La fondation OpenAI conserve néanmoins une participation de 26 % dans la nouvelle entité, garantissant théoriquement que la mission originelle ne sera pas totalement oubliée. Microsoft, qui a investi 13 milliards de dollars dans l'aventure, détient quant à lui 27 % du capital. Le reste, soit 47 %, est réparti entre divers investisseurs et partenaires. Cette répartition complexe reflète les tensions inhérentes à OpenAI : rester fidèle à sa mission de développer une intelligence artificielle bénéfique à l'humanité, tout en satisfaisant les exigences de rentabilité des actionnaires.

Un appétit insatiable

Lors d'un entretien en direct, Sam Altman a d'ailleurs reconnu que l'IPO constituait « probablement la voie la plus adaptée compte tenu des besoins en capitaux » de l'entreprise. Cette déclaration éclaire la stratégie : OpenAI a besoin d'argent frais, et beaucoup. Le développement de GPT-5, l'entraînement de modèles toujours plus sophistiqués, la construction de nouveaux data centers, l'acquisition de puces Nvidia dernière génération – chaque étape requiert des milliards. La course à l'AGI, cette intelligence artificielle générale qui égalerait ou dépasserait les capacités humaines, ne connaît pas de limite budgétaire.

Forte émulation

Les géants tech se livrent une guerre sans merci pour dominer le secteur. Google a récemment dépassé les 100 milliards de dollars de revenus trimestriels grâce à ses services cloud et à l'intégration de Gemini. Meta investit 40 milliards dans ses infrastructures d'IA, au prix d'une compression de ses marges. Anthropic, le concurrent direct d'OpenAI fondé par d'anciens employés de l'entreprise, lève lui aussi des fonds considérables. Dans cette bataille titanesque, OpenAI doit sécuriser sa position de leader. L'introduction en Bourse n'est pas qu'une question d'argent : c'est aussi un signal envoyé au marché, une affirmation de puissance face aux concurrents qui rêvent tous de détrôner le roi ChatGPT.

City Presse
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