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GoPro Hero 10 Black, la constance du jardinier

Comme chaque année, GoPro renouvelle sa caméra d'action phare. Après une neuvième génération qui étrennait un nouveau capteur - une première depuis 2012 -, la dernière venue parvient-elle à innover malgré un rythme effréné de sortie ?

Les dernières productions de Gopro ont toutes montré à quel point il était difficile d'être leader sur un marché assiégé. La nécessité d'innover est implacable, sous peine de voir la concurrence, prête à tout pour s'asseoir sur le trône, prendre le dessus. Mais est-il possible d'apporter de réelles nouveautés lorsque l'on est contraint de sortir un modèle chaque année. La dixième génération de la caméra d'action star tente de sortir de ce piège infernal.

L'écart se creuse

Pour gagner un temps précieux, Gopro ne s'est pas attardé sur le design de sa Hero 10 Black qui reste en tout point identique à celle sortie l'an passé. On retrouve les mêmes forces de cette proposition, à savoir une étanchéité jusqu'à 10 m sans caisson, une résistance aux chutes, une trappe pour accéder à la batterie et à la carte mémoire, mais aussi l'écran à l'avant qui permet d'avoir un petit retour vidéo ainsi que le système de fixation rétractable. Il faut reconnaître que la GoPro a atteint un niveau d'assemblage, d'ingéniosité, de praticité et de finition difficilement égalable. L'interface tactile reste elle aussi identique. On aurait aimé une amélioration de sa facilité d'utilisation qui demande un petit temps d'apprentissage. L'essentiel se trouve sous le capot. Grâce à son nouveau processeur GP2, la Hero Black est beaucoup plus réactive et performante, creusant encore l'écart avec la concurrence. Les transferts en Wifi sont bien plus rapides. Un point qu'a particulièrement soigné GoPro puisque l'application maison Quick permet, avec un abonnement, de télécharger automatiquement dans le cloud ses images en définition native lorsque la caméra est en charge. Au-delà de cette fonctionnalité payante, le logiciel, qui a connu une refonte totale début 2021, se montre très efficace pour éditer, gérer et partager ses créations. Il est d'ailleurs conseillé de passer par Quick pour modifier les réglages de l'appareil. Côté rendu, la Hero 10 Black tire au mieux parti du capteur inauguré l'an dernier par sa devancière. La définition maximale passe de 5k à 5,3 k, ce qui n'apporte pas grand-chose. En revanche, la stabilisation, qui permet le maintien de l'horizon directement à l'enregistrement et non en postproduction, est ici poussée dans ses retranchements et s'avère époustouflante. La Hero 10 Black bonifie ainsi une formule qui a beaucoup évolué l'an passé. Le ticket d'entrée à 530 € ne justifie pas un passage de la 9 à la 10, mais les possesseurs d'anciennes générations ou de caméras concurrentes peuvent se laisser tenter.

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