Hyrule Warriors, Les chroniques du sceau, Musô et nostalgie dans l'ère Soneau

Depuis l'Ère du Fléau en 2020, Koei Tecmo avait laissé la licence Zelda tranquille côté « musô » (affrontements épiques). Ce retour aux grandes batailles d'Hyrule s'inscrit comme préquel officiel à Tears of the Kingdom, racontant la Guerre du Sceau qui enferma Ganondorf sous le château. L'alliance Dynasty Warriors et univers Zelda produit sa magie addictive : la boucle de gameplay reste limpide avec ses missions principales et ses annexes express qui donnent envie de relancer « une dernière bataille » jusqu'à en enchaîner quinze. Les nouveaux murmures – objectifs personnels par héros – encouragent la rotation des combattants, tandis que les artéfacts renforcent l'immersion dans l'univers de Totk. Le véritable coup de maître réside dans les actions synchronisées : ces attaques tandem qui varient selon les duos transforment chaque affrontement en spectacle chorégraphié, encore plus jouissif en coopération locale.
Techniquement, la Switch 2 tient la route en solo mais tangue en coopération, et cette caméra capricieuse persiste à gâcher les angles en bord d'arène. Les Chroniques du Sceau reste un « musô » réussi qui transpire son ADN Zelda, mais peine à transcender la formule.