Inspiré par le succès de la Switch, l'Asus Rog Ally se joint à la danse des consoles portables - Minizap Chambery
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Inspiré par le succès de la Switch, l'Asus Rog Ally se joint à la danse des consoles portables

L'immense succès commercial de la Nintendo Switch a donné des idées à de nombreux fabricants. Après Valve, et son Steam Deck, et en attendant l'arrivée du PlayStation Project Q, prévue pour la fin de l'année, c'est Asus qui tente de surfer sur cet engouement renouvelé pour les consoles portables. Présentation.

Avec plus de 122 millions d'exemplaires vendus, la Nintendo Switch est un succès commercial sans précédent. Il s'agit en effet de la console portable la plus vendue de l'histoire et de la troisième machine qui s'est le plus écoulée. Sans réelle concurrence depuis l'arrêt de la PS Vita en 2019, la star nipponne est longtemps restée comme la seule solution nomade. Les autres grands noms du jeu vidéo, comme Microsoft, concentré sur le développement du cloud gaming, et Sony, en plein développement de sa PS5, n'ont pas jugé pertinent de retenter une aventure sur ce marché. Leur position fait sens : avec la montée en puissance du jeu en streaming, tout écran (un téléphone portable, une tablette, une télévision intelligente) peut devenir une console de jeux. Pourquoi, alors, prendre le risque de se lancer dans la production toujours délicate d'un nouveau matériel physique ? Le vent est toutefois en train de tourner. Malgré ses performances plus que limitées, la Switch continue de faire mentir les prédictions des analystes. Pour preuve, The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom, la dernière entrée dans la célèbre saga sortie le 12 mai dernier, a écoulé 10 millions de copies en seulement trois jours après son lancement. C'est tout simplement le jeu Nintendo qui a connu le démarrage le plus fulgurant de l'histoire du géant japonais. Cette réussite modifie en profondeur l'industrie et renouvelle l'attrait des consoles portables. Valve, le roi de la vente de jeu sur PC, l'a bien compris, en sortant son Steam Deck en février dernier. Sony va le faire à sa manière également, à la fin de l'année, avec son PlayStation Project Q, sorte de tablette cernée par deux parties de manettes PS5 capable de faire tourner les jeux se trouvant sur la PS5 de son propriétaire. En attendant, c'est au tour d'Asus, bien connu des joueurs pour sa famille de PC haut de gamme ROG destinés aux gamers exigeants, de rentrer dans la danse avec la ROG Ally.

Une console surpuissante

La ROG Ally affiche d'entrée la couleur avec son parti pris esthétique ostensiblement gamer. Son look moderne, rehaussé par les éléments de rétroéclairage RGB autour des sticks, les sorties d'air design, les stries décoratives incrustées dans le plastique de la coque et l'insert holographique font mouche. L'écran retenu est une dalle IPS de 7 pouces affichant une définition Full HD de 1920 x 1080 pixels. La dalle garantit une expérience fluide grâce à son taux de rafraîchissement rapide de 120 Hz et une réactivité de 8 ms, équivalant à celle des meilleurs ordinateurs portables dédiés au gaming. Bien sûr, l'ensemble peut être connecté à un écran d'ordinateur ou de télévision. Sous le capot de la bête, c'est un APU Ryzen Z1, déclinaison mobile du surpuissant Zen4, qui officie, couplé à une carte graphique Radeon 780M. Grâce à ses 16 Go de Ram, l'Ally est capable de faire tourner l'ensemble des jeux actuels à un niveau de détail, si ce n'est maximal, tout du moins très satisfaisant. Car c'est là la grande force de la proposition : tournant sur Windows 11 agrémenté d'une légère surcouche maison, la console accède à l'ensemble des titres PC et peut même faire tourner des classiques (GameCube, Dreamcast, Nintendo 64, etc.) via des émulateurs. L'expérience de jeu est à la fois complète et enthousiasmante. Hélas, deux points faibles viennent ternir ce tableau prometteur. La batterie, tout d'abord : disposant d'à peine 40 Wh, l'Ally tient moins de deux heures en jeu. C'est un peu juste. Le stockage, ensuite, limité à 512 Go, ce qui fait court. Il faudra passer à la caisse pour l'étendre. Pour une console vendue 799 €, c'est d'autant plus frustrant que l'Ally faisait un quasi-sans-faute et, ainsi, une entrée remarquée sur le marché des consoles de jeux.

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© Asus
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