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La PlayStation 5 se fait désirer

Une semaine après la Xbox Series X, Sony lance les hostilités de la next-gen. La PlayStation 5 prend lentement le chemin des étals. Moins puissante que sa concurrente directe, est-ce que la console japonaise pourra réitérer le succès de sa devancière, la PS4 ?

La PlayStation 5 emboîte le pas de la Xbox Series X et se lance à son tour dans la grande bataille de la next-gen. La nouvelle console de Sony aura la lourde tâche de faire au moins aussi bien que son aînée, la PS4, qui s'est écoulée à plus de 100 millions d'exemplaires. Attention tout de même, à l'instar de la protégée de Microsoft, dont les stocks ont été dévalisés en quelques heures, la PS5 ne sera disponible, dans un premier temps, que pour les heureux élus qui ont pu la précommander à temps. Sony a reconnu que l'approvisionnement en composants a été rendu difficile par la crise sanitaire mondiale. Les nouveaux exemplaires ne seront sans doute pas disponibles pour Noël.

Sacré numéro !

Les designers nippons ont pris le parti d'offrir à la PS5 un look ostensiblement moderne. On est très loin de la sévérité sombre de la Xbox Series X. Ici, les courbes et les arêtes futuristes sont assumées. L'encombrement est l'un des points faibles de cette génération de console qui a plus que jamais besoin d'un système de refroidissement démesuré. S'étalant sur 39 cm de haut et 26 cm de profondeur, la PS5 prend de la place. Un mal nécessaire pour permettre aux composants surpuissants de fonctionner à plein régime. La nouvelle venue intègre une puce AMD Zen 2, 8 cœurs cadencés à 3,5 GHz (contre 3,8 GHz pour Xbox). La carte graphique est aussi un peu moins puissante mais affiche tout de même 10 Tflops (contre 12), soit cinq fois plus que la PS4 classique. Pour limiter l'écart avec la Xbox Series X, Sony a pris le parti d'optimiser au maximum les échanges entre le GPU, le CPU, la Ram et le SSD (stockage). Chacun, selon son usage à un instant donné, portera renfort aux autres composants en surcharge. Le disque dur de la PS5, ultrarapide, est, en outre, l'un de ses grands points forts et promet des temps de chargement quasi inexistants. Dans les faits, la console japonaise impressionne par sa célérité, même si aucun jeu, pour le moment, n'exploite pleinement sa puissance, graphique notamment. La PS5 gère le Ray Tracing (gestion en temps réel de la lumière) et affiche une définition d'image de 4K à 120 i/s, avec la possibilité d'atteindre 8K. Deux déclinaisons sont disponibles à la vente, l'une intégrant un lecteur Blu-ray (499 €), l'autre sans (399 €). Vu la taille de plus en plus colossale que prennent les jeux, la première version est conseillée. La guerre des monstres peut commencer.

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