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Nokia PureBook Pro, le juste prix ?

Non, le célèbre fabricant finlandais de téléphones portables Nokia ne s'est pas mis aux ordinateurs. C'est une marque française, Off Global, qui a acheté la licence du père de l'éternel 3310 afin de distribuer sa gamme de PC abordables PureBook sous ce badge prestigieux. À moins de 700 €, la version Pro se présente comme une entrée de gamme attractive.

L'entreprise française Off Global a frappé un grand coup en récupérant la licence Nokia, le prestigieux fabricant finlandais de téléphones portables, afin de distribuer ses produits sous cet étendard. Autour de ce nom, la société a conçu des ordinateurs portables d'entrée de gamme afin d'apporter des solutions pertinentes à tous ceux qui souhaitent s'équiper sans se ruiner. La version Pro, vendue 700 €, est la plus onéreuse de la lignée. Au premier abord, le nouveau venu fait bonne figure. Le châssis en aluminium lui donne des faux airs d'ordinateur premium. Une fois en main et ouvert, on comprend, hélas, quels compromis a dû faire Off Global pour accrocher ce tarif. Le plastique noir mat ne brille ni par son élégance ni par son apparente solidité. L'écran est entouré de larges bandes noires (85 % de la face avant) et le clavier n'est pas très accueillant. L'utilisation quotidienne se révèle toutefois bien plus agréable qu'attendue.

Généreux mais limité

On est surpris par la présence, par exemple, d'un lecteur d'empreinte sous le bouton d'alimentation ou encore par la connectique généreuse. Deux ports USB-C 3.2, un port USB-A 3.2, un lecteur de carte microSD et une prise mini-jack sont au programme. Dommage que ce ne soit pas le cas du wifi 6 (ici, c'est le daté wifi 5). Côté performances, il ne faut pas s'attendre à des miracles, mais la proposition tient plus que la route. Le choix de l'Intel Core i3-1220 P réserve le PureBook Pro à une utilisation purement bureautique et surf, mais s'avère payant puisque la puce, accompagnée par 8 Go de Ram DDR5 et d'un SSD de 512 Go, se révèle pleine de ressources. Off Global a eu la bonne idée de ne pas souder les composants principaux de sa machine : si l'on veut gagner en performances, il est possible de changer non seulement la RAM, mais aussi le disque dur SSD et la batterie. Sans un choix de matériaux perfectibles et un écran 15,6' Full HD nettement en retrait, le PureBook aurait pu en découdre avec des modèles bien plus onéreux. Pour cela, il aurait fallu, aussi, disposer d'une autonomie un peu plus élevée (environ 7 heures en utilisation classique) et d'un encombrement un peu plus réduit. Quoi qu'il en soit, à ce tarif, le PureBook se présente comme une entrée de gamme des plus pertinentes.

City Presse
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