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Une année de jeux vidéo : un millésime à la hauteur

Après une année vidéoludique 2021 décevante à bien des titres, le millésime 2022 se devait de redresser la barre. Riche en événements, en aventures épiques, en rachats rocambolesques, en belles découvertes, mais aussi en échecs retentissants, ce cru a tenu ses promesses. Retour sur une année bien remplie.

Plombée par la pandémie du Covid-19 et minée par les pénuries de composants, l'année 2021 a laissé un goût amer aux joueurs. La plupart des grands titres avaient décidé de repousser leur date de sortie tandis que les jeux qui avaient pris le parti de gagner quand même consoles et ordinateurs ont souffert d'un manque de polissage évident. À l'heure du bilan, le compte n'y était pas. Le millésime 2022 a montré un tout autre visage.

Le jeu de l'année : Elden Ring

Les craintes étaient au moins aussi grandes que l'attente à la veille de la sortie, au printemps dernier, d'Elden Ring. Les innombrables fans de From Software vénéraient tellement les productions du studio (Dark Souls, Blood Borne, Sekiro, etc.) que l'annonce d'une aventure en monde ouvert, coécrite avec George R.R Martin, l'auteur de la grandiose saga Game of Thrones, ne laissait pas beaucoup de place à l'erreur. Portée par une direction artistique époustouflante, animée par la volonté de laisser le joueur vivre sa propre aventure dans un monde d'une extraordinaire profondeur, toujours guidé par un art du combat propre aux créations de From Software, Elden Ring a tout emporté sur son passage. Le titre a montré qu'il était possible de sortir des sentiers balisés par l'industrie vidéoludique, en laissant au joueur une liberté portée disparue dans les productions récentes. Elden Ring a profondément marqué son public, écoulant près de 20 millions de copies en quelques mois. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, 2022 a réservé d'autres excellentes rencontres. Récemment, God of War Ragnarok, sorti sur PS5, aurait pu aussi prétendre à la couronne de meilleur jeu de l'année, grâce à sa direction artistique et technique exceptionnelle, mais il aurait fallu que les petites mains de Santa Monica prennent un peu plus de risques. Au rayon des bonnes surprises de ce millésime, il convient de citer Stray, qui nous met dans la peau d'un chat dans une ville futuriste, l'incontournable Tunnic, et ses énigmes mémorables, le sublime Horizon Forbidden West ou encore l'addictif Vampire Survivors, qui a fait de son manque de moyens une force. Ces sorties, parmi bien d'autres, ont fait oublier les déceptions que furent les blockbusters autoproclamés comme Call of Duty : Modern Warfare II ou Fifa 23, la lente agonie de Blizzard (Diablo Immortals) ou la propension de certains éditeurs à concevoir des modèles économiques de plus en plus prédateurs.

Microsoft sur tous les fronts

Après avoir défrayé la chronique en rachetant l'éditeur Zenymax, maison mère du studio culte Bethesda (Skyrim, Fallout, etc.) pour quelque 13 milliards de dollars, Microsoft a de nouveau fait sauter la banque en signant un joli chèque de 70 milliards de dollars pour faire main basse sur la non moins prestigieuse entité Activision (Call of Duty), Blizzard (Wolrd of Warcraft, Diablo, Overwatch), King (Candy Crush). Les derniers verrous administratifs doivent toutefois être levés : l'autorité de la concurrence américaine craint une position dominante qui nuirait à la concurrence. La firme de Redmond, qui ne s'est jamais aussi bien portée que depuis qu'elle a pris le virage du cloud, a fait du jeu vidéo l'un des piliers majeurs de son développement et compte imposer son Xbox Game Pass comme Netflix s'est imposé pour les films et les séries. Cela passe par un catalogue de jeux à la hauteur des attentes des joueurs qui se tournent encore, pour le moment, vers Sony. Après avoir écrasé la Xbox avec sa PS4, le géant nippon voit revenir son rival Microsoft comme un boulet de canon. Certes, avec 25 millions d'exemplaires écoulés, la PS5 est un succès, la Xbox Series se vend bien mieux que sa devancière (17,5 millions d'unités) et les premiers signes d'un renversement de tendance se font sentir. Vivement 2023 !

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