Emploi

Expatriation : réussir son insertion professionnelle à l'étranger

De nombreux Français quittent le territoire national pour refaire leur vie ailleurs. Voici les conseils d'un expert pour choisir la bonne destination en fonction de vos perspectives d'emploi.

Au-delà de l'attrait personnel que l'on peut avoir pour tel ou tel paysage de carte postale, la première question à se poser avant de faire ses valises pour partir s'établir à l'étranger est de savoir comment on va pouvoir s'offrir ces cocotiers au quotidien. En effet, d'après les derniers chiffres disponibles du Registre des consulats, les moins de 25 ans représentaient 34 % des expatriés en 2017, contre 51 % pour les 26-60 ans. La plupart des partants sont donc en âge de travailler.

Objectif 1 : le projet professionnel

Dès lors, « il ne faut pas partir pour fuir quelque chose, par exemple parce qu'on ne trouve pas de travail en France. Il faut avoir un vrai projet professionnel et donc un projet de vie », conseille Jean-Christophe Bonnin, de la Direction des affaires et relations internationales à Pôle emploi.
L'absence de diplôme ou votre trop grande spécialisation vous freine ? Il n'y a pas de raison puisqu'ils n'auront pas forcément la même importance dans un autre pays. Et le spécialiste de nous préciser : « Il faut s'interroger sur les compétences professionnelles acquises et savoir ce que l'on peut apporter de plus à une entreprise sachant qu'elle aura a priori plutôt tendance à préférer un candidat national. »

Objectif 2 : le marché du travail

Pour réussir son insertion professionnelle dans un autre pays, encore faut-il s'assurer au préalable qu'il est porteur dans son domaine. « Il ne faut pas confondre les destinations souhaitées et celles qui offrent de bonnes perspectives d'emploi, tempère ainsi Jean-Christophe Bonnin. Alors que le Canada et Londres font rêver les citoyens, l'Allemagne propose par exemple plus d'un million d'offres d'emploi sur Eures, le portail européen dédié à la mobilité. »
Et de citer également d'autres pays auxquels on ne pense pas de prime abord comme la République tchèque, dont le taux de chômage est très bas, la Roumanie qui a un important besoin de main-d'œuvre ou encore l'Estonie en recherche de candidats dans la haute technologie et le Portugal en demande pour les services à la personne. En clair : il n'y a pas forcément besoin de quitter le continent pour trouver son bonheur ! Rester sur le sol européen est d'ailleurs d'autant plus avantageux que cela vous permet de faire valoir vos droits en termes de chômage.

Attention : les départs à l'étranger sont rarement définitifs. En moyenne, les expatriés reviennent en France au bout de cinq ans. Il est donc essentiel d'anticiper d'ores et déjà votre retour au moment de faire vos valises en vous renseignant auprès de Pôle emploi.

Julie Polizzi
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