Jardin

Bouturer les rémanents de taille de la lavande

Après avoir taillé ses lavandes en fin d'été, Mme I. récupère quelques dizaines de rameaux afin de faire des boutures qui lui permettent de remplacer sans frais les pieds mères qui meurent de-ci, de-là.

Sous d'autres cieux

Loin de sa Provence natale, la petite lavanderaie de Mme I., qui s'étale sur près de cent mètres carrés, compte environ deux cents pieds de lavande. La plupart sont taillés en fin d'été, après la floraison, de manière à profiter du spectacle et des parfums, et quelques pieds sont réservés à la récolte de fleurs épanouies, afin de préparer des bouquets secs délicatement parfumés.

Du fil à retordre

Cependant, l'entretien de cette lavanderaie en dehors de sa zone géographique de confort n'est pas de tout repos. Si les conditions climatiques ne posent pas de problème car la lavande est relativement rustique, en revanche la nature du sol, oui. Il s'agit d'un terrain argileux, lourd et compact, dans lequel les lavandes, qui préfèrent les sols drainants, s'asphyxient lorsqu'il se gorge régulièrement d'eau durant l'hiver. Dans ces conditions, les nécroses racinaires ne sont pas rares et il est nécessaire de remplacer chaque année une bonne dizaine de plants.

Ceci n'est pas un déchet

Ainsi, après chaque taille annuelle, Mme I. récupère une cinquantaine de rameaux fraîchement coupés. Ces jeunes pousses de l'année, en passe de se lignifier, sont dites « semi-aoûtées ». Raccourcis en haut, effeuillés en bas, les tronçons de dix centimètres de long sont enfoncés dans des pots remplis d'un mélange à parts égales de terreau et de sable. Après un arrosage copieux, les pots sont recouverts d'un sac plastique transparent maintenu par un arceau en fil de fer en guise de serre. Placés dehors, à l'abri du soleil et du vent direct, grâce à la condensation, les pots n'ont pas besoin d'être arrosés. Au mois de mars, les boutures dont la reprise est effective sont réunies par trois dans un godet qui sera repiqué en pleine terre en avril à la place d'un plant mort.

Benoit Charbonneau
Jardin

Dans la plus pure tradition d'Anduze

Au cours du XVIIIe siècle, les potiers d'Anduze ont créé un style de pot inspiré, selon la légende, des vases italiens de type Médicis. Près de 300 ans plus tard, il existe encore, à Anduze, des artisans qui perpétuent la traditio...
Lire la suite
Dans la plus pure tradition d'Anduze
Jardin

Du cratère au jardin

La poudre de basalte est un amendement issu de roches volcaniques particulièrement riches en minéraux dont les bienfaits revigorants s'adressent à la fois aux plantes et au sol. Un double effet bien stimulant !
Lire la suite
Du cratère au jardin
Jardin

Le liseron de Mauritanie : un couvre-sol fleuri pour jardin sec

Plus les étés se réchauffent, plus il devient primordial de se tourner vers des plantes résistantes à la sécheresse afin de limiter les besoins en eau au jardin. Dans la catégorie des rase-mottes increvables, c'est-à-dire des plan...
Lire la suite
Le liseron de Mauritanie : un couvre-sol fleuri pour jardin sec