Jardin

Comment gérer l'arrosage du gazon durant l'été ?

Avec l'été qui approche et les températures qui augmentent, l'arrosage du gazon devient nécessaire afin d'empêcher l'herbe de jaunir. Mais entre le manque d'eau qui fait souffrir la pelouse et le trop-plein qui constitue un gaspillage malheureux, l'équilibre n'est pas toujours évident à trouver.

Chères jardinières, chers jardiniers, il y a fort à parier que d'ici quelques années, l'arrosage des pelouses durant la période estivale sera purement et simplement interdit. En effet, la préservation de nos gazons ne pourra-t-elle sans doute plus s'accommoder du dispendieux recours à cette précieuse ressource. Dans l'attente de cette prise de conscience indispensable, recevez, jardinières, jardiniers, nos conseils pour réduire vos arrosages, ainsi que nos salutations distinguées.

Un mal nécessaire ?

Durant l'été, lorsque le mercure grimpe, le gazon souffre et, faute d'arrosage, il jaunit. Il ne meurt pas, mais se met au repos, en attendant les pluies qui le feront reverdir. Dans la plupart des régions, a fortiori lorsque la canicule s'en mêle, il est alors nécessaire d'arroser la pelouse pour la garder intacte. Si cette opération peut être considérée comme un gaspillage d'eau potable, elle est néanmoins indispensable et pour le moment encore autorisée, sauf en cas d'arrêté préfectoral. Ceci n'empêche en rien d'essayer dès à présent de réduire notre consommation.

Les besoins

Les poacées (ou graminées) qui constituent le gazon n'ont pas un système racinaire très développé. Il est établi que la profondeur de celui-ci correspond peu ou prou à la hauteur du feuillage. Ainsi, n'est-il pas nécessaire de chercher à humidifier plus d'une dizaine de centimètres de profondeur de sol. Au-delà, l'eau n'est pas utilisée par la plante et par conséquent gaspillée. Le gazon doit donc être arrosé assez fréquemment, mais sans excès. Il est difficile de définir la quantité d'eau à lui apporter tant les besoins varient en fonction des jardins, selon les espèces ensemencées (plus ou moins résistantes à la sécheresse), la nature drainante du sol (sable, argile…) et les conditions climatiques (températures, intempéries, vent…). Disons qu'environ quatre à huit litres par mètre carré et par jour durant l'été semblent constituer un mal nécessaire. L'idéal étant de cumuler ces besoins lors d'un arrosage tous les deux ou trois jours.

Les bonnes pratiques estivales

En pratiquant une tonte assez haute (environ huit centimètres), on favorise un enracinement profond qui endurcit la plante. D'autant plus que la densité et l'épaisseur du feuillage contribuent à réduire l'évaporation de l'eau et à maintenir l'humidité résiduelle. Les arrosages en journée, soumis à une forte évaporation sont à proscrire, tandis que les arrosages du soir ou de la nuit, qui pénètrent mieux dans le sol sont à favoriser. L'utilisation d'un pluviomètre permet de régler les fréquences en fonction des pluies, puisque trente millimètres de pluie (30 litres / m²) équivalent à trois ou quatre arrosages.

Vers le strict nécessaire

Une bonne pratique préliminaire aux interdictions définitives consiste à réduire la surface de gazon vert aux abords immédiats de la maison en laissant le reste jaunir et se mettre en repos au gré des intempéries durant l'été. Vous bénéficierez par là même d'une réduction conséquente de votre facture d'eau.

Benoit Charbonneau
Jardin

À l'eau de la claire fontaine

Dans le jardin, les fontaines ont deux vertus essentielles. La première est d'offrir, par le ruissellement de l'eau, un bruit de fond apaisant, qui peut même couvrir celui d'une rue ou d'une route avoisinante. La seconde, c'est de...
Lire la suite
À l'eau de la claire fontaine
Jardin

Quelle est cette plante que j'ai trouvée dans mon jardin ?

J'ai trouvé cette plante étonnante dans mon jardin. Qu'est-ce que c'est ?
Lire la suite
Quelle est cette plante que j'ai trouvée dans mon jardin ?
Jardin

Avec le phlomis, il y a trois couleurs et sept possibilités

Jaune, rose, blanc, jaune-rose, jaune-blanc, blanc-rose ou jaune-blanc-rose, avec les trois couleurs de la sauge de Jérusalem, il y a sept possibilités. C'est largement de quoi trouver son chemin de Damas.
Lire la suite
Avec le phlomis, il y a trois couleurs et sept possibilités