Tout cet hiver, M. O s'est échiné à installer un système d'arrosage automatique intégré pour irriguer sa pelouse. Faute de s'être sérieusement préoccupé des questions de pression et de débit, rien n'a fonctionné comme prévu. Erreur fatale !
État des lieux
Pour garder sa pelouse bien verte durant l'été, M. O. a décidé d'installer un système d'arrosage automatique intégré dans son jardin. Bien que le gazon ne soit pas étendu sur plus de 300 m2, les travaux de mise en place ont été laborieux, d'autant qu'il avait décidé de les faire lui-même. Après avoir creusé ses tranchées, passé les tuyaux, installé l'électrovanne et posé le programmateur, il a eu l'ultime réflexe de tester le système avant de tout reboucher. Heureusement…
Manque de pression et de débit
À la mise en marche du système, qu'il avait prévu sur une seule ligne, M. O. s'est immédiatement aperçu de son erreur. Faute d'avoir calculé les besoins en pression et en débit de ses différents asperseurs (dix au total), ceux-ci ne fonctionnaient pas correctement, et arrivaient à peine à se mettre en marche. Il a compris qu'il allait falloir, en fonction des caractéristiques de débit et de pression de son réseau d'eau, multiplier le nombre de réseaux d'arrosages.
Ce qu'il aurait fallu faire et ce qu'il va falloir faire
Les asperseurs d'arrosage intégré fonctionnent plus moins bien selon les capacités de pression et de débit du réseau d'eau propre à chaque jardin. Il est important de les connaître en testant l'arrivée d'eau avec un manomètre adapté ou en se renseignant auprès de son fournisseur d'eau. Il est courant de devoir diviser la pelouse en plusieurs zones, arrosées à tour de rôle, afin de garantir une pression et un débit suffisants pour que les asperseurs fonctionnent correctement, avec un rayon d'action adéquat. Il faut alors prévoir une station de commande suffisamment performante pour déclencher la mise en route successive de ces différentes lignes d'arrosages. Après s'être remis à l'ouvrage, M. O. a finalement divisé sa pelouse en quatre zones.