Dying Light : The Beast s'avance comme l'épisode le plus ambitieux de la célèbre saga de Techland, renouant avec son héros d'origine, Kyle Crane, pour une aventure de vengeance dans une vallée fictive inspirée des Alpes suisses. Le studio polonais, fort de son expérience sur les précédents volets, peaufine ici sa formule en offrant un monde ouvert d'une grande richesse visuelle, où le parkour atteint des sommets de fluidité et de liberté. L'exploration, plus organique que jamais, invite à la découverte de lieux marquants et à la collecte de ressources essentielles à la survie, même si la répétitivité guette parfois les plus assidus. Côté gameplay, la brutalité des combats de mêlée et la destruction chirurgicale des corps procurent un plaisir immédiat, mais les gunfights pâtissent d'une intelligence artificielle perfectible. La narration, bien que classique et prévisible, s'appuie sur une galerie de personnages marquants et des quêtes secondaires soignées, sans toutefois révolutionner le genre. L'ensemble, servi par une direction artistique inspirée et une technique solide, fait de The Beast un exutoire efficace pour les amateurs d'action zombie, malgré quelques faiblesses persistantes.
Dying Light : The Beast, PC, PS5, Xbox Series, 70 €