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Microsoft muscle sa Surface Pro

La famille Surface se porte bien, merci pour elle ! Microsoft renouvelle aujourd'hui la petite dernière, la tablette hybride, en une version 7 toujours plus véloce et polyvalente. La Surface Pro 7 est l'une des premières attractions de 2020.

Microsoft n'est jamais été très à l'aise dès qu'il s'agit de fabriquer son propre matériel. La firme de Redmond a connu de francs succès, comme la lignée Xbox, mais aussi des échecs retentissants, comme les Windows Phone, aujourd'hui tombés dans l'oubli. Longtemps, l'entreprise américaine a rechigné à s'engager sur le délicat chemin de la fabrication de matériel, préférant se concentrer sur le logiciel et sur le système d'exploitation en particulier. La réussite insolente d'Apple, qui maîtrise à la fois son environnement (iOS, OSX) et ses produits (iPhone, iPad, iMac, MacBook, etc.), a pourtant donné des idées à Microsoft, qui a lui aussi investi le segment du haut de gamme, notamment avec sa famille Surface. Fort de succès encourageants, la firme à la fenêtre revoit en ce début d'année sa Surface Pro qui passe en version 7. Il s'agit d'un appareil nomade hybride réussissant à offrir avec brio le meilleur d'un PC ultraportable et celui d'une tablette. Le résultat est flatteur… à quelques conditions.

Tablette de luxe

La gamme Surface a toujours fait le pari du premium. Ce parti « prix » luxueux se ressent sur la qualité de la finition. La présentation soignée, basée sur un sublime châssis en magnésium, fait mouche. La Surface Pro 7 se présente sous la forme d'un très bel écran tactile de 12,3 pouces au format 3:2. Microsoft n'a pas encore franchi le pas du « borderless » et la dalle n'occupe que 77 % de la face avant, ce qui est un peu faible pour une machine de 2020. La bête embarque toutefois un processeur Intel Core i5 de 10e génération dont la puce graphique intégrée, baptisée Iris Plus, n'est pas dénuée de capacités graphiques. Quelque 8 Go de mémoire vive viennent épauler le processeur et le stockage s'élève à 128 Go extensibles. L'arrivée d'un port USB Type-C est l'une des nouveautés de cette génération. Un port USB 3.0 Type-A ainsi qu'un lecteur de cartes microSD (sous le pied) et une entrée/sortie micro-casque sont aussi de la partie. La configuration n'a pas à rougir de ses performances, qui permettent une utilisation bureautique complète et un surf véloce. Certains jeux récents tournent correctement sur la tablette. L'autonomie, elle, assure une bonne journée de fonctionnement. Attention tout de même, cette Surface Pro 7, vendue environ 900 €, est une tablette hybride. Il faudra donc impérativement ajouter un clavier (mention spéciale pour l'excellent Signature à 180 €) et un stylet pour en tirer pleinement parti. Ainsi dotée, la proposition de Microsoft reste alléchante, mais onéreuse.

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