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Playdate, à fond la manivelle !

À l'heure où les consoles nextgen multiplient les prouesses techniques d'affichage, le fabricant américain Panic a décidé de prendre cette course au surarmement technologique à revers avec sa Playdate, une petite console portable qui joue sur la corde sensible de la nostalgie. Son originalité ? La Playdate ajoute à la croix directionnelle et aux boutons… une manivelle.

La dernière fois qu'un jeu vidéo a voulu utiliser une manivelle pour interagir avec lui, c'était dans la simulation de pêche Reel Fishing. Cela remonte à la PlayStation 1. Certes, malgré l'arrivée des consoles nextgen, la grande vague du néo-rétro déferle toujours sur le monde du jeu vidéo, mais on ne s'attendait pas à remonter le fil de la nostalgie aussi loin ! C'est pourtant le pari que s'est lancé le fabricant américain Panic, qui sort une nouvelle console portable. Ici, pas d'affichage couleur ni de débauche d'effets spéciaux, mais un petit écran noir et blanc, quelques pixels, de la musique 8-bit, une croix directionnelle, deux boutons… et une manivelle. Cette console, c'est la Playdate, et elle a tout pour devenir le nouvel objet tech à la mode. Malgré son gabarit très compact (un demi-smartphone), la construction est robuste. Le design, hommage appuyé à la Game Boy, est une réussite. Son jaune canari tranche avec le noir et blanc de l'écran, qui est tout de même quatre fois mieux défini que l'antique star de Nintendo.

Prise en main immédiate

On cherche cependant en vain l'emplacement pour insérer les cartouches. Ici, tout passe par internet et le Wifi. Même dans ce domaine, la Playdate innove : deux jeux gratuits « surprises » seront proposés en téléchargement chaque semaine, le catalogue devant s'étendre au total à 24 jeux pour ce que l'éditeur appelle la « première saison ». Panic, qui prévoit plusieurs saisons, a aussi mis à disposition des développeurs tiers des outils de création.
Ce qui intrigue le plus avec la Playdate est bien sûr sa surprenante manivelle. Très vite, on se rend compte que l'idée est loin d'être saugrenue. Dans Whitewater Wipeout, l'un des trois titres disponibles dès le lancement de la console, on doit en effet mouliner pour aider un surfeur à tenir sur une vague géante. Un exercice très simple à prendre en main, mais ô combien difficile à maîtriser. La recette parfaite d'un jeu addictif en diable ! Et le catalogue en regorge.
Malheureusement, la Playdate ne brade pas ses bonnes idées, sa prise en main immédiate, ses parties endiablées et rapides : la console est vendue 200 € sur le site du fabricant avec un port à 25 €, ce qui met la nouvelle venue dans les talons de la Nintendo Switch. Cela n'empêche pas la console d'être fréquemment en rupture de stock.

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