Le syndrome métabolique, le mal de la malbouffe - Minizap Grenoble
Santé

Le syndrome métabolique, le mal de la malbouffe

Le syndrome métabolique n'est pas une maladie spécifique : il désigne un ensemble de perturbations métaboliques associées dont les conséquences peuvent se révéler très graves (maladies cardio-vasculaires, diabète, attaques cérébrales). Ce phénomène commence à prendre de l'ampleur en France. Initialement, l'âge du début de la maladie était majoritairement compris entre 50 et 60 ans, et plus de 40 % des malades développaient ce syndrome après 60 ans. Aujourd'hui, force est de constater qu'il se déclare de plus en plus tôt. Parmi les principales causes avancées pour expliquer ce phénomène, on pointe essentiellement du doigt la « malbouffe » (consommation de graisses et de sucre) et le manque d'exercice physique.

Des facteurs à ne pas négliger

Bien que l'hérédité soit l'une des causes de ce syndrome et que les critères de diagnostic soient différents d'un pays à l'autre, si les facteurs suivants, associés à un surpoids (tour de taille supérieur à 102 cm pour les hommes et à 88 cm pour les femmes) sont présents, on estime que la maladie est présente : sédentarité, hypertension, taux élevé de triglycérides, de sucre, de cholestérol total et de cholestérol (LDL) élevé (le cholestérol HDL étant bas).

Y a-t-il des symptômes ?

Le syndrome métabolique ne provoque pas de symptômes particuliers. Le diagnostic est établi par le médecin de famille selon les facteurs de risque énumérés plus haut. Lorsqu'il y a manifestation de symptômes, cela indique que le syndrome s'est transformé en un problème plus grave comme un trouble vasculaire ou un diabète de type 2. Les chercheurs soupçonnent également un lien entre le syndrome métabolique et d'autres maladies graves comme le cancer du côlon, le cancer du sein, de l'utérus, de la prostate ou encore la maladie d'Alzheimer. Ce point reste encore à éclaircir.

La prévention

Il est important d'identifier les personnes à risque. Les interventions qui ont pour objectif le changement des habitudes de vie sont capitales : adopter une alimentation saine (riche en fibres et pauvre en graisses) et pratiquer une activité physique afin de perdre quelques kilos sont des actions efficaces pour prévenir le diabète, et les problèmes cardio-vasculaires chez les personnes à haut risque. L'essentiel est de perdre du poids, surtout si le surplus est concentré sur l'abdomen, d'avoir une activité physique d'au moins 30 à 60 minutes par jour (marche rapide, nage, jogging, cyclisme...), de ne pas fumer et d'être régulièrement suivi par un médecin.

Les personnes à risques

Les personnes ayant des antécédents familiaux de diabète de type 2, les femmes qui ont eu un diabète de grossesse, les personnes d'origine hispanique, afro-américaine, amérindienne ou asiatique sont les plus exposées à ce syndrome.

S. Seuron
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