[Hors les murs] Festival Jazz à Vienne

Adrien Duterte, flûte traversière et percussions, Victor Gasq, guitare électrique, Arnaud Forestier, Fender Rhodes, Antoine Vidal, basse électrique, Tao Ehrlich, batterie.
Les membres d’Ishkero avaient la petite vingtaine quand ils se sont réunis. Pendant huit ans, les cinq musiciens parisiens fous de jazz progressif ont tâté de la pédale : solos de flûte et de guitares avec effets, distorsion au Fender Rhodes… Ils ont mûri ensemble et individuellement, se frottent sans cesse à la scène, multipliant concerts et résidences dans la capitale. Des institutions historiques (Caveau des oubliettes, Duc des Lombards, New Morning) et plus actuelles (La Gare) leur ont donné les clefs. La formation reprend régulièrement son premier morceau sur scène, mais aujourd’hui avec un son onirique qui la
caractéristique, bardé d’ambient, d’effets et d’impros. Ishkero est allé « à fond », comme il aime à le faire sur scène. Sortant trois EPS sans se poser plus de questions qu’il n’en faut, affinant son jazz progressif.
Jusqu’à remporter le tremplin ReZZo du festival Jazz à Vienne, en 2021,
puis à être nommé lauréat Jazz Migration en 2022.

Avec la volonté de porter le jazz sur le devant de la scène actuelle, le festival Jazz à Vienne, en partenariat avec le label Heavenly Sweetness et Isère Attractivité, retrace dans un double album Past & Future sorti en juin 2022, 40 ans de concerts en se tournant vers l’avenir. Raconter l’histoire pour mieux construire l’avenir, évoquer les monstres du jazz pour mettre en lumière les dernières tendances musicales emmenées par la nouvelle génération.