Un monde meilleur

Benoît Lambert

En épilogue de son feuilleton théâtral démarré en 1999 Pour ou contre un monde meilleur — une chronique théâtrale qui porte un regard engagé sur les imaginaires politiques de notre époque dont nous avions accueillis La Bonne nouvelle — Benoît Lambert offre
au comédien Christophe Brault ce seul-en-scène, plein d’humour,
qui interroge la disparition de l’humanité.

Un homme seul s’avance. Il est pressé, mais il a des choses à dire. Il veut parler de l’humanité, de son histoire, et de sa disparition annoncée. Des premiers outils à l’invention de la bombe atomique, des peintures rupestres à la naissance de l’écriture, il se perd dans la « flèche du temps », il digresse, hanté par une question : que deviennent nos rêves d’un monde meilleur quand la fin du monde approche ? Par une étrange ruse de l’histoire, l’homo sapiens, le plus évolué et le plus sage de tous les animaux, semble avoir organisé lui-même les conditions de sa propre destruction. Doit-on y voir la marque d’un destin tragique et grandiose, irrémédiablement inscrit dans l’évolution même de l’espèce ? Ou simplement l’indice d’une bêtise indépassable ? s’interroge Benoît Lambert.
Cette vraie-fausse conférence au ton mordant, portée avec beaucoup de malice par un comédien exceptionnel, met le rire au service d’une réflexion sur l’avenir de notre espèce. Alors, peut-on espérer finir
en beauté ?

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation. Ma 08 mars