Jardin

La poubelle en jette !

Elle porte le nom du préfet de la Seine qui obligea à la fin du XIXe siècle les Parisiens à utiliser des récipients communs pour contenir les déchets ménagers. C'est devenu depuis un accessoire très utile, aussi bien à la maison qu'au jardin.

La poubelle « à l'ancienne » dans sa forme traditionnelle est un récipient en plastique solide, ronde, d'une contenance moyenne de 80 à 100 litres. Étanche, robuste mais légère et dotée de deux poignées, c'est un réceptacle à toute épreuve qui peut contenir, outre les détritus de la maisonnée, de l'eau, de la terre, des agrégats ou des déchets verts. Remplie à plein, elle résiste à tous les excès de charges, mais il faut alors deux personnes pour la manipuler. Au jardin, elle se révèle très pratique.

Chargez !

L'intérêt de la poubelle réside dans ses hauts rebords qui permettent de loger tout un tas de choses légères que la faible hauteur d'une brouette peine à ne pas laisser déborder : feuilles mortes, herbes sèches, fleurs fanées, etc. C'est d'ailleurs ainsi que l'on voit parfois des jardiniers pousser des brouettes… chargées d'une poubelle. Remplie d'eau, c'est l'ustensile idéal pour pratiquer le pralinage des arbres à racines nues ou le bassinage des gros pots avant la plantation. On peut aussi y déverser un sac de terreau pour faciliter la préparation des semis en godet, ou des agrégats lors de l'étalage minutieux d'un paillage minéral.

L'avis du pro

Les poubelles plastique rondes sont des accessoires dont les jardiniers professionnels ont du mal à se passer. Légères, s'empilant simplement les unes dans les autres, elles leur rendent mille services. Leur manipulation est simple, même si leur transport à une seule main requiert un peu de force et de technique. Le recours à un diable à roues gonflables plutôt qu'une brouette lorsque les charges sont lourdes évite d'avoir à les lever. Ce sont également les seuls récipients qui permettent de remplir et de compacter sans peine les sacs de feuilles mortes ou d'herbe, afin de doubler leur contenance.

Benoit Charbonneau