Après s'être adonné durant de nombreuses années aux joies du jeu d'aventure en monde ouvert (GreedFall, Bound by Flame, etc.), le studio français Spiders change de fusil d'épaule avec Steelrising et se lance dans l'action tout en lorgnant du côté de Fromsoftware et des Souls. Comme souvent avec Spiders, la proposition de départ marque par son originalité. Steelrising plonge le joueur en pleine Révolution française. Mais ici, Louis XVI a pris les devants et a monté une armée de robots et d'automates pour réprimer la fronde populaire. Le héros, un androïde également, devra affronter ces forces mécanisées afin que l'histoire poursuive son cours. Steelrising tire parti de cette dystopie intéressante et profite d'une mise en scène remarquable ainsi que d'une charte graphique parfaitement immersive. Le gameplay est dynamique et les affrontements savoureux, même s'ils auraient pu être un peu plus ardus. Hélas, la technique est à la traîne et le bestiaire se montre rapidement limité. Au rang des déceptions, il convient d'ajouter la durée de vie limitée qui rend difficilement justifiable le tarif retenu de 70 €. On attendait (un peu) mieux des créateurs de l'excellent GreedFall.
Steelrising, PS5, PC, Xbox Series, 70 €
