Pour la plantation des bulbes, il existe des plantoirs spécialement conçus pour l'occasion, mais tous ne sont pas pour autant adéquats…
Un dur à cuire
Le bulbe est l'organe végétatif d'une plante adulte en dormance qui accumule en son sein des réserves nutritives permettant à la plante, huit à neuf mois plus tard, de trouver l'énergie nécessaire à son développement et à sa floraison. Durant sa période de repos, le bulbe, ainsi que le corme, le rhizome ou le tubercule, est inerte, et peut être manipulé sans ménagement. Sa plantation est donc très facile puisqu'il suffit de le mettre dans un trou pour qu'il pousse. Pour ce faire, l'utilisation d'un plantoir permet de creuser rapidement un emplacement où le placer.
Attention fragile
Mais il existe plusieurs modèles de plantoir qui n'offrent pas tous les mêmes garanties de réussite. En effet, si le bulbe est un costaud, il reste sensible au pourrissement induit par l'eau stagnante et les poches d'air qui apparaissent sous ses racines. Or, le plantoir classique, dit « à manche en pistolet », de par sa conception en pointe, perce des trous coniques qui laissent invariablement sous les bulbes quelques centimètres de vide propices au développement de la pourriture. Il faut donc prendre soin, quand on l'utilise, de combler cette cavité avec un peu de terre avant de placer le bulbe. L'autre inconvénient de l'outil, c'est qu'il creuse sans excaver, c'est-à-dire en compactant le sol autour de lui.
L'avis du pro
Il est plus sage d'utiliser un plantoir à bulbes « automatique », qui, lorsqu'on l'enfonce dans le sol, extrait la terre en formant un cylindre à fond plat. On peut alors sans risque y placer le bulbe et, d'une pression sur la poignée, faire retomber la terre afin de reboucher le trou. Pour les dos endoloris, il existe même des modèles à manche que l'on plante dans le sol comme une bêche, et qui permettent de créer une poche dans la terre, puis d'y faire tomber le bulbe à travers le manche creux, sans avoir se baisser.
