Santé

Coachs bien-être, gare aux arnaques

Afin de mener une vie plus épanouie et de vous sentir mieux dans votre peau, vous envisagez d'être suivi par un coach en bien-être ? Avant d'engager qui que ce soit, renseignez-vous bien sur ses qualifications. En effet, d'après une enquête menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et publiée le 14 mars, 80 % des professionnels de ce secteur présentent au moins une anomalie en matière de compétences, de titres professionnels et de mentions valorisantes. On fait le point.

Une terminologie trompeuse

Parmi les 165 professionnels du secteur du coaching bien-être contrôlés par la DGCCRF, près de 20 % ont utilisé des pratiques commerciales considérées comme trompeuses : mise en avant de qualifications non détenues par le coach, entretien d'une confusion avec le corps médical via le recours à des termes propres à ce secteur (« consultation », « docteur »), usage d'allégations thérapeutiques, et spécialisation sur des troubles du comportement qui relèvent d'un suivi médical. Ces dérives sont d'autant plus fréquentes sur les spécialités en lien avec l'équilibre physiologique ou mental, avec des coachs de vie ou en développement personnel qui proposent un accompagnement dans la gestion du stress, la perte de poids ou encore la lutte contre certaines addictions. Encore plus préoccupant, des demandes de données personnelles à caractère médical, par exemple des analyses sanguines, ont aussi été signalées.

Des tarifications floues

Enfin, la DGCCRF a noté que la moitié des coachs contrôlés méconnaît la réglementation sur l'information et la remise de documents aux consommateurs, avec notamment de nombreux défauts d'information sur les prix, une absence de remise de note pour les prestations supérieures à 25 € et des clauses abusives dans les contrats. Quant aux formations, elles sont souvent proposées à un coût très élevé par rapport à leur courte durée tandis que les attestations remises aux participants sont souvent présentées à tort comme des diplômes qualifiants.

Lauren Ricard
Santé

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