Si des congés bien mérités sont indispensables pour recharger ses batteries et s'aérer la tête loin du boulot, encore faut-il s'organiser au mieux pour que le stress du bureau ne s'invite pas dans votre cession de farniente ! Voici quelques conseils pour des vacances réellement agréables.
Prendre des vacances est une nécessité pour chacun d'entre nous ! Il est en effet indispensable de pouvoir décrocher de son métier et de s'octroyer un bon bol d'air en profitant d'activités de loisirs qui nous font du bien. C'est même « une nécessité physiologique et psychologique », selon Christophe Nguyen, psychologue du travail et président d'Empreinte humaine, un cabinet spécialisé dans la qualité de vie au travail : « Les vacances permettent au cerveau de sortir du mode “survie” pour retrouver un état de bien-être et de performance. Sans coupure franche, le risque de surmenage et de burn-out augmente considérablement. » À l'inverse, un salarié reposé est forcément plus performant et motivé. Mais encore faut-il se donner les moyens de profiter véritablement de ses congés ! Suivez le guide.
1/ Préparer votre départ
Il n'y a rien de pire que de partir du travail en se demandant si on n'a pas oublié tel ou tel dossier à gérer ! Pour éviter de stresser durant toutes vos vacances, il faut donc anticiper votre absence afin de vous organiser au mieux. Plutôt que d'attendre le dernier jour au bureau et de tout faire en urgence, prévoyez des créneaux dédiés au cours des jours précédents afin de planifier sereinement ce qui doit l'être et de boucler les impondérables. Établir une liste des choses à faire avant votre départ vous permettra également de faire le point sur vos tâches et de prioriser les plus importantes, tout en retardant celles qui peuvent l'être. Vous pourrez ainsi rayer vos impératifs les uns après les autres et partir l'esprit tranquille.
2/ Anticiper votre retour
Profiter de ses vacances jusqu'au bout est parfois compliqué, tant on a tendance à craindre le rush du retour. C'est bien pour cela qu'il faut gérer les urgences avant de partir et se ménager au moins un ou deux jours de reprise calme, avant d'enchaîner avec de gros dossiers ! Pour limiter le surmenage à peine rentré, vous pouvez par exemple annoncer une durée d'absence un jour plus longue à vos interlocuteurs extérieurs. De même, soyez prévenant avec vous-même et listez avant votre départ les choses à faire à votre retour, toujours par ordre de priorité. Pensez encore à ranger votre espace de travail et à faire un brin de ménage. Il sera d'autant plus agréable à retrouver.
3/ La déconnexion pas en option
D'après une étude d'Indeed France publié fin juin, 48 % des Français affirment ne pas réussir à décrocher de leur travail pendant leurs congés. Pire, seuls 38 % des sondés de la génération Z parviennent à réellement oublier leur boulot durant leurs vacances. Plus que jamais, la déconnexion doit donc être une priorité pour préserver notre santé mentale !
Pour ce faire, informez vos interlocuteurs (collègues, clients, prestataires) une ou deux semaines à l'avance de vos dates de congés, afin qu'ils puissent eux aussi anticiper votre absence. Et s'il y a besoin d'assurer une continuité pendant votre séjour, organisez-vous en amont avec votre équipe. Le jour J, mettez en place un message d'absence pour vos mails et sur votre téléphone professionnel, indiquant la personne à contacter en cas d'urgence ainsi que votre date de retour, puis coupez tout ! Désactivez toute notification qui pourrait venir troubler votre quiétude et abstenez-vous de consulter votre messagerie.
4/ S'accorder au moins 2 semaines
Si l'on ne choisit pas toujours la durée de ses vacances, Christophe Nguyen recommande de s'octroyer 2 semaines consécutives dans l'idéal. Le président d'Empreinte humaine explique en effet que « les premiers jours servent souvent à “atterrir” et à décompresser. Ce n'est qu'après une semaine que l'on commence réellement à se détacher du travail et à ressentir les bénéfices du repos. » Dès lors, « une coupure de deux semaines permet donc une véritable récupération, tant physique que mentale ».