Mi-novembre, les arbres à feuillage caduc ont perdu la plupart de leurs feuilles. Si votre logement a la chance de se trouver dans leur voisinage, ces dernières ont certainement fini dans vos gouttières… C'est l'heure de procéder au grand nettoyage !
Pour comprendre l'intérêt de cet entretien, prenons le problème à l'envers : que risquez-vous si vos gouttières restent obstruées ? Lors d'un épisode pluvieux, ou à force d'accumulation, l'eau pluviale va finir par ruisseler le long des murs extérieurs. Fragilisées, les façades peuvent voir apparaître des moisissures, des fissures, et dans certains cas, ce phénomène peut même s'étendre jusqu'aux fondations de la maison. L'eau peut également trouver son chemin sous la toiture et s'infiltrer dans le logement… Tandis que les gouttières elles-mêmes vont subir des dégradations, du fait du poids des feuilles et autres branchages qui gèleront durant l'hiver. Mieux vaut prévenir que guérir, et procéder a minima à leur entretien annuel, à la fin de l'automne.
La sécurité avant tout !
Si le nettoyage en tant que tel s'avère relativement simple, cette tâche est complexifiée par le travail en hauteur. Pour votre sécurité, il est essentiel de redoubler de précaution et de ne rien laisser au hasard. Munissez-vous d'une échelle stable et solide, dotée de pieds antidérapants, et placez-la sur une surface plane. Pour un accès plus confortable, celle-ci doit dépasser d'un peu plus d'un mètre de vos gouttières. N'appuyez pas l'échelle contre ces dernières, car cela risque de les fragiliser : une casse impromptue risquerait de vous faire chuter. Équipez-vous de gants pour protéger vos mains et évitez l'usage d'outils pointus ou tranchants qui pourraient abîmer la structure. Enfin, à plus de 6 mètres de hauteur, le harnais de sécurité est obligatoire ! Dans tous les cas, il est recommandé d'être deux pour un travail à la fois sûr et pratique.
Un nettoyage efficace
Une fois votre installation bien sécurisée, commencez par enlever les gros débris à la main ou à l'aide d'une pelle à gouttière, en partant du point le plus éloigné de la descente, et déposez-les dans votre seau - on soulignera l'aspect pratique du travail en duo ! En cas de présence de mousses incrustées, frottez à la brosse. À l'aide d'un tuyau d'arrosage, éliminez les petits débris restants : vous pourrez alors remarquer la présence de fuites éventuelles ou d'obstructions, notamment sur les coudes et la descente. Dégagez-les au nettoyeur haute pression ou à l'aide d'un furet, puis passez un dernier jet d'eau afin de vous assurer du bon écoulement. Pour vous faciliter la tâche les fois suivantes, songez à installer des grilles pare-feuilles et à inspecter vos gouttières tous les trois mois (ou suite à des vents violents). Si ce rôle vous échoit, vous pouvez également procéder à la taille régulière des arbres environnants.
Faire appel à un pro
Si l'accès aux gouttières s'avérait trop complexe, ou tout simplement si vous n'êtes pas serein à l'idée de travailler en hauteur, il reste possible de faire appel à un professionnel. Vous éviterez ainsi tout risque de chute tout en vous assurant un résultat optimal. Zingueurs, couvreurs, ou encore entreprises spécialisées pourront en outre vous renseigner sur l'état de votre toiture et vous alerter en cas de problème. Et pour encore plus de tranquillité, certaines sociétés proposent des forfaits d'entretien annuel, dont les tarifs varient entre 100 et 300 € environ. C'est parfois plus avantageux que d'acheter l'équipement nécessaire au nettoyage maison. Renseignez-vous !
Qui du locataire ou du propriétaire ?
On appelle « réparations locatives » les tâches qui relèvent de l'entretien courant et des petites réparations à la charge du locataire, durant toute la durée du bail. Celles-ci prennent notamment en compte le dégorgement des conduits de descentes d'eaux pluviales, chéneaux et gouttières. Cela passe aussi par leur nettoyage ! À l'inverse, le remplacement et la réparation de gouttières défectueuses ou vétustes incombent au propriétaire-bailleur.


