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Avec Djingo, Orange lance sa première enceinte intelligente

Djingo est le fruit d'un long travail de collaboration entre Orange et son homologue allemand Deutsche Telekom. Les deux opérateurs ont souhaité créer une alternative crédible aux géants américains du secteur, à savoir Siri, Alexa et Google Assistant. L'objectif a-t-il été atteint ?

Orange a souhaité contrer la mainmise des géants américains dans le domaine des assistants connectés en développant son propre algorithme d'intelligence artificielle et en l'intégrant à une enceinte. C'est ainsi qu'est née Djingo, en collaboration avec Deutsche Telekom.

Deux assistants pour le prix d'un

Djingo se présente comme une classique enceinte cylindrique noire. Elle est plus petite qu'un Amazon Echo ou qu'un Google Home. Comme son rival de Mountain View, la Djingo est recouverte d'un pavé tactile où l'on peut régler le volume, mais pas activer l'assistant, ce qui s'avérera, à l'usage, problématique, comme nous le verrons plus loin. Pour assurer un minimum de vie privée, une touche physique présente à l'arrière permet d'activer ou d'éteindre le micro. Une sortie audio jack 3,5 mm est aussi de la partie pour relier l'appareil à un système audio plus puissant. La Djingo se branche sur le secteur et n'est donc pas un appareil nomade. L'appairage, via l'application dédiée, est facile, et l'enceinte se connecte rapidement au réseau wifi de la maison. On active l'assistant d'un simple « Ok Djingo » et le cercle supérieur s'illumine de blanc. Première surprise, pour compléter le champ d'action de son assistant, Orange a rendu sa Djingo compatible avec Alexa d'Amazon, dont l'utilisation allume le cercle en bleu. La Djingo intègre ainsi deux assistants intelligents. Celui développé par Orange se montre efficace, mais limité : il répond aux injonctions de base (météo, alarme, liste de courses, etc.) et contrôle la box Orange (mise en pause d'un programme, extinction de la télévision, etc.). Pour les non-abonnés, l'intérêt est limité. Le reste, comme le contrôle domotique ou les requêtes plus complexes, passe par Alexa. La cohabitation des deux n'est pas optimale et, souvent, Djingo se mélange les pinceaux. La reconnaissance vocale est toutefois bonne, à condition de ne pas mettre de musique. Djingo parvient mal à distinguer les voix des sons et Alexa fait la sourde oreille. Comme on ne peut pas activer l'assistant manuellement, cela donne des situations comiques… Vendu 100 € pour les abonnés (150 € pour les autres), Djingo reste abordable et ouvre le monde des assistants intelligents. L'algorithme, lui, a le mérite d'exister en dehors des géants du web. Son évolution sera intéressante à suivre.

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