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Canon Ivy Rec, essai non transformé

Canon innove avec l'Ivy Rec, un petit appareil photo numérique clipsable, résistant et baroudeur, vendu moins de 130 €. Dans les faits, le concept est diablement ludique, mais la qualité d'image n'est pas au rendez-vous.

Canon avait surpris son monde lors du Salon CP+ 2019, un rendez-vous photo immanquable au Japon. Le fabricant y avait présenté un drôle d'objet branché : l'Ivy Rec, réponse maison au tsunami des caméras d'action. Pour pousser la curiosité à son comble, l'entreprise nipponne décida même de faire passer son concept détonnant par la case financement participatif sur la plateforme Indiegogo. Le résultat dépassa les espérances de Canon : l'Ivy Rec allait bien passer du statut de concept novateur au rang de produit de grande série. Le voici qui arrive aujourd'hui en vente sur le site officiel de la firme, avant de gagner, à une date encore indéterminée, certains étals de la grande distribution.

Idée ludique

L'Ivy Rec se présente sous la forme d'un petit rectangle maintenu à l'une des extrémités par un mousqueton qui lui permet de s'accrocher à n'importe quel sac ou veste. L'appareil tient dans le creux de la main. Côté face, un petit objectif. Côté pile, une molette de sélection. Le nouveau protégé de Canon surprend tout d'abord par son niveau de finition bien au-delà de ce qu'on aurait pu attendre d'un produit vendu 129 €. L'impression de solidité est totale, tandis que le silicone utilisé paraît de bonne qualité. L'Ivy Rec peut ainsi encaisser des chutes de 2 m et être immergé durant 30 min. Pour cela, les designers ont dû faire des choix, comme renoncer à un port USB. Tout se passe sur une carte MicroSD ou via le sans-fil. L'absence d'écran n'est pas nécessairement pénalisante étant donné le positionnement baroudeur et « à la volée » du produit. On pointe, on appuie et c'est dans la boîte. Impossible de faire plus simple, plus instinctif et donc plus ludique. Hélas, le premier défaut majeur de cette idée radicale apparaît dès que l'on veut utiliser l'application dédiée pour avoir un retour vidéo. Le manque de réactivité est criant. Une faiblesse que l'on retrouve à l'usage puisque les prises de vue s'enchaînent trop lentement. Poussé dans ses retranchements avec le mode « rafale », l'Ivy Rec peine à prendre plus de 2 i/s. Enfin, la qualité du rendu n'est pas au rendez-vous. Le piqué est décevant et la précision chute encore dès que l'on monte en ISO. Le premier smartphone chinois vendu moins de 100 € fait mieux en photo que l'Ivy Rec. Le constat est identique en vidéo malgré la définition Full HD 60 i/s annoncée. À l'arrivée, l'Ivy Rec est un séduisant concept qui mérite d'être amélioré.

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