En 2017, l'industrie française des cosmétiques (parfums, shampoings, gels douche, dentifrices déodorants, lotions pour bébés, maquillage, crèmes solaires…) a généré un chiffre d'affaires de dix milliards d'euros. Malheureusement, parmi tous les produits vendus, beaucoup ne respectent pas la réglementation européenne. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) procède donc à des contrôles chaque année.
Produits périmés et informations non conformes
Les exigences réglementaires concernant les cosmétiques imposent aux marques et distributeurs de respecter certains critères afin que les produits ne présentent pas de risque pour la santé des consommateurs. Pourtant, dans son enquête 2018, la DGCCRF a relevé un taux d'anomalies de 40,5 %, un chiffre encore trop important. Parmi les produits concernés, 88 ont d'ailleurs fait l'objet d'un signalement en raison d'un danger chimique ou microbiologique. La Direction de la concurrence a également noté la présence de cosmétiques périmés ou mal étiquetés chez les distributeurs, les grossistes ou les détaillants. Plus grave encore, certains produits contenaient des substances interdites (isobutylparabène, méthylisothiazolinone, méthychloroisothiazolinone…), avec une traçabilité inexistante.
Enfin, la DGCCRF observe qu'une partie des sites de vente en ligne n'affiche pas la liste des ingrédients des cosmétiques, voire publie des allégations trompeuses. Prudence donc lors de vos achats beauté !