Avec déjà 236 feux de forêt depuis le début le mois de janvier, 2025 se classe parmi les trois années où les incendies ont été les plus récurrents ces deux dernières décennies. Et cet été particulièrement, la nature a souffert… Mais les individus aussi subissent les effets néfastes que les feux de forêt peuvent engendrer. En effet, si les fumées ont une composition variable selon le type de végétation, l'humidité et les conditions de combustion, elles rejettent des particules fines, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils, tels que le formaldéhyde ou l'acroléine, ainsi que des métaux lourds et des hydrocarbures aromatiques polycycliques.
Comment se protéger ?
Les pompiers sont bien évidemment les premiers à souffrir de ces rejets, mais les populations qui ne sont pas évacuées aussi. À court terme, l'inhalation de fumées peut provoquer des symptômes respiratoires d'irritation, de l'asthme ou aggraver des maladies pulmonaires chroniques. Des problèmes cardiovasculaires peuvent également se manifester.
Quoi qu'il en soit, dans les zones non évacuées où parviennent les panaches de fumées des feux de forêt, il est recommandé de limiter les déplacements et le temps passé à l'extérieur, de garder les fenêtres et portes fermées, de boucher les aérations avec du linge humide, de préserver la qualité de l'air intérieur en évitant les bougies et l'encens ou encore d'arrêter les VMC durant les épisodes d'incendie.