Santé et humidité ne font pas bon ménage : voici tout ce qu'il faut redouter quand on habite dans un environnement humide et, surtout, les principales mesures à prendre pour y échapper !
L'humidité, un risque pour la santé
Qu'elle soit liée à la condensation, à des remontés capillaires ou à des infiltrations d'eau, l'humidité excessive d'un logement rend l'air intérieur de ce dernier particulièrement malsain. Certains organismes, comme les acariens, les champignons, les moisissures et autres parasites dont le développement est favorisé par l'excès d'eau, aggravent ce phénomène. Jeunes enfants et adolescents sont alors les plus exposés au développement d'allergies respiratoires qui se manifestent par une sensibilité démesurée à certaines substances dites « allergènes ». Entre spores de moisissures, déjections d'acariens et COV libérés par la dégradation de certains matériaux, l'humidité est alors le contexte idéal pour le développement de ces pathologies…
La rhinite allergique
Chronique, elle se distingue de la rhinite saisonnière, ou « rhume des foins », provoquée à la belle saison par la libération de pollens. Entretenue en permanence par l'environnement humide, la rhinite allergique chronique se manifeste par une congestion nasale et une irritation oculaire accompagnées parfois de fatigue et de maux de tête. L'apparition de la toux laisse présager le développement d'une forme d'asthme allergique.
L'asthme
Quelque 20 % de Français présenteraient aujourd'hui un profil asthmatique. Cette maladie respiratoire d'origine allergique, largement favorisée par l'humidité et le confinement des habitations, se manifeste par une importante gêne respiratoire accompagnée par une sensation d'étouffement. Une prise en charge médicale s'impose alors d'urgence.
Que faire ?
Non traitée, l'humidité d'une habitation peut rapidement dégénérer en fléau incontrôlable et irrémédiable. Un hygromètre vous servira à mesurer régulièrement le taux d'humidité de votre logement. Il doit se situer entre 30 et 55 %. Vérifiez régulièrement l'apparition d'éventuelles moisissures, surtout dans les pièces très humides comme la salle de bains ou le garage… Inspectez scrupuleusement les murs, plafonds, contours de fenêtres, éclairages et tuyaux d'eau. Si la moindre tache de moisissure apparaît, nettoyez immédiatement la surface touchée à l'aide d'un produit adapté. Vous devrez ensuite traiter le mal à la racine en adaptant la ventilation de la pièce et en supprimant la source d'humidité.
En cas de sécheresse
Un taux d'humidité trop bas, inférieure à 30 %, peut provoquer sécheresse cutanée et troubles respiratoires. Il faut alors installer un humidificateur.
Méchante mérule
Certains champignons comme la mérule, ou « lèpre des maisons », sont particulièrement redoutables pour le bâti comme pour les habitants d'un logement. L'intervention d'un professionnel est alors nécessaire.
