Est-il normal de souffrir durant ses règles ? Ce mantra a tant et tant été répété que plus d'1 femme sur 2 considère que oui, d'après une étude récente des laboratoires Reckitt avec l'institut de sondage CSA. Si les dysménorrhées sont répandues, elles n'ont pourtant rien de banal et doivent pousser à consulter pour accéder à des solutions adaptées. D'autant plus que pour 57 % des sondées, ces douleurs ont un impact négatif au quotidien, tant sur le plan personnel que social ou professionnel. 81 % des répondantes déclarent avoir dû renoncer à un rapport sexuel, 75 % à une activité sportive et 34 % à se rendre au travail ou à suivre leurs études. Dans le milieu professionnel justement, le tabou autour des règles reste prégnant : 6 femmes sur 10 ont déjà hésité à exprimer leur souffrance au travail, de peur d'être jugées ou perçues comme moins compétentes.
La stigmatisation est si forte que près de 40 % des femmes n'osent pas demander conseil à leur pharmacien. Ainsi, 64 % des sondées expriment le besoin d'être mieux informées et de bénéficier d'un accompagnement pour mieux gérer leurs douleurs, soulignant encore la nécessité de reconnaître ces dernières comme un enjeu de santé publique… et non plus comme une fatalité.


