Les problèmes de stress, de dépression et d'anxiété au travail touchent 15,8 % de la population européenne active[1]. En France, selon l'enquête de l'institut Think pour Great Place to Work publiée le 7 janvier 2015[2], « près d'un salarié sur deux (48 %) se dit ainsi confronté à des situations de burn-out ou à des niveaux de stress très importants pour lui-même ou pour des proches ». Selon cette étude, 17 % des salariés se disent potentiellement en burn-out, soit une hausse de 5 % par rapport à une étude menée en 2012 qui estimait à 12 % de la population active française, soit un cadre sur cinq[3], « en risque élevé de burn-out ». Une tendance à la hausse alarmante qui mérite de prendre le sujet au sérieux.
Alors, quelles réponses apporter à cette maladie de civilisation qui implique une triple souffrance intellectuelle, émotionnelle et physique ? Préserver un équilibre entre ses vies professionnelle et privée, avoir une bonne hygiène de vie et de travail, être attentif à son cadre de vie dans et hors milieu professionnel, mieux connaitre ses rythmes circadiens pour savoir se reposer, etc. sont autant de pistes à creuser…
[1] Eurostat : Work and Health in the EU, a statistical portrait – 2004.
[2] Enquête de l'institut Think pour Great Place to Work menée en ligne du 7 au 14 octobre 2014 auprès d'un échantillon de 1 000 salariés français.
[3] D'après une étude réalisée par un cabinet de prévention des risques au travail, (Technologia en septembre 2012).