Vous vous sentez fébrile à l'idée de réaliser un dépistage médical ou au moment de récupérer les résultats de vos examens ? Vous n'êtes pas une exception ! À l'occasion d'Octobre rose et de Movember, les laboratoires Biogroupe, en collaboration avec l'Ifop, ont dévoilé une enquête menée en septembre et consacrée à la « scanxiety », cette angoisse spécifique liée à la perspective de se faire dépister.
Un frein invisible à la prévention
Selon les résultats de ce sondage, 8 Français sur 10 âgés de 25 ans et plus se disent informés sur les différents examens de dépistage du cancer, mais 50 % concèdent être stressés à l'idée de se faire dépister, dont 14 % très stressés. L'anxiété liée à certains examens médicaux a même poussé 12 % des sondés à renoncer à un dépistage par peur du résultat. Au-delà de la peur, ce sont les problèmes d'accessibilité (14 %) et le déni ou le sentiment de ne pas être concerné par les risques (13 %) qui freinent massivement le dépistage. Biogroup a en effet mis en avant les durées bien trop longues pour obtenir des rendez-vous chez les spécialistes, notamment auprès des urologues ; une problématique qui a tendance à décourager les patients, et surtout, à retarder les diagnostics.




